Consultation citoyenne sur le temps de l’enfant : vers un nouveau rythme scolaire

Donner la parole aux Français sur le rythme scolaire
Annoncée par Emmanuel Macron, la consultation citoyenne sur le temps de l’enfant débutera en juin. Cette démarche fait suite à des discussions autour d’un référendum sur l’organisation du rythme scolaire. L’objectif : recueillir l’avis des Français sur la semaine d’école, l’intégration des activités périscolaires, et leur impact sur le développement des enfants.
Vers un retour à la semaine de 5 jours
Un retour à la semaine de 5 jours, incluant des activités éducatives et culturelles, permettrait de mieux répondre aux besoins physiologiques et cognitifs des enfants. Ce modèle permettrait d’alterner apprentissages formels et temps de récupération, essentiels à la concentration et à la réussite scolaire. Cette organisation favoriserait également un meilleur équilibre entre les temps d’étude et les temps de détente.
Comprendre ce qu’est un bon rythme scolaire
Quel est le rythme scolaire idéal pour un enfant ? Il s’agit de celui qui respecte ses capacités d’attention, ses besoins de repos, et favorise son bien-être global. L’organisation du temps scolaire – journées, semaines, années – est un facteur central de réussite et d’égalité. Les études internationales convergent : des journées plus courtes, réparties sur 5 jours, avec des vacances moins longues, sont plus bénéfiques.
Le cas particulier de la France
La France se distingue dans l’OCDE : c’est le seul pays à avoir instauré une semaine de 4 jours à l’école primaire. Résultat : des journées très longues, une densité horaire importante, et un temps d’enseignement élevé, alors même que les enfants ont davantage de vacances que leurs homologues étrangers. Ce modèle, mal adapté à leurs rythmes naturels, nuit à leurs apprentissages.
Un impact social et éducatif important
Ce rythme atypique pénalise surtout les élèves les plus fragiles. Le mercredi, sans école ni activité périscolaire encadrée, creuse les inégalités sociales. Les enfants issus de milieux défavorisés ont moins accès aux activités sportives, culturelles ou éducatives, essentielles à leur développement. Les comparaisons internationales le confirment : une organisation scolaire pensée pour les adultes, et non pour les enfants, aggrave les écarts.

SOURCE : HUMANITÉ

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