De nouvelles mesures pour la jeunesse et des réformes sociales au Maroc

À l’issue du conseil des ministres du 19 octobre, le gouvernement marocain a adopté plusieurs projets de loi pour inciter les jeunes à s’engager en politique et renforcer les réformes sociales. Ces mesures interviennent sur fond de contestation de la jeunesse depuis fin septembre et visent à moderniser la vie publique et la participation citoyenne.
Encourager les jeunes à s’engager en politique
Afin d’inciter les moins de 35 ans à se lancer en politique, un projet de loi prévoit de simplifier les conditions de candidature aux élections et de couvrir jusqu’à 75 % des frais de campagne électorale. Parallèlement, un autre texte vise à moderniser les partis politiques, améliorer leur transparence et encourager la participation des femmes et des jeunes à leur création et gestion.
Ces réformes s’inscrivent dans la continuité du discours du trône de juillet 2025, où Mohammed VI avait insisté sur l’adoption d’une nouvelle génération de programmes de développement territorial et sur l’égalité des chances pour tous les Marocains.
Un effort budgétaire pour la santé et l’éducation
Dans le cadre du budget 2026, le gouvernement prévoit un effort budgétaire important, notamment pour les secteurs sociaux. 140 milliards de dirhams (13 milliards d’euros) seront consacrés à la santé et à l’éducation, avec la création de plus de 27 000 postes dans ces deux secteurs.
De nouveaux centres hospitaliers universitaires ouvriront à Agadir et à Laâyoune, et 90 hôpitaux seront rénovés pour améliorer l’accès aux soins dans tout le pays.
Réforme du système éducatif et soutien aux zones défavorisées
Pour l’éducation, le gouvernement veut accélérer la réforme du système scolaire en généralisant l’enseignement préscolaire, en renforçant l’appui à la scolarité et en améliorant la qualité de l’enseignement. Une attention particulière sera portée aux régions défavorisées, comme les zones de montagne et les oasis, ainsi qu’au développement durable du littoral et à la modernisation des centres ruraux.
Réduction des inégalités sociales et suivi du budget
Malgré les progrès, les inégalités sociales restent un défi majeur au Maroc, avec de fortes disparités régionales et un écart persistant entre le public et le privé. Selon les chiffres officiels, le déficit éducatif représente 47,5 % des cas de pauvreté, même si le taux national est passé de 11,9 % en 2014 à 6,8 % en 2024. Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait indiqué que le budget consacré à la santé et à l’éducation avait augmenté de 65 % entre 2021 et 2025.

SOURCE : LEMONDE

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