la Fnadir plaide pour une gouvernance partagée de l’apprentissage

Toujours engagée pour défendre l’apprentissage, la Fédération nationale des directeurs de CFA/OFA rappelle, dans un communiqué daté du 18 novembre, "ses fondamentaux pour un apprentissage durable et de qualité". Face à un modèle "de plus en plus menacé", elle propose une gouvernance ouverte, fondée sur la coopération entre l’État, les conseils régionaux, les branches professionnelles, les entreprises et les établissements de formation, afin de garantir cohérence et adaptabilité du système.
Un modèle perçu comme un investissement stratégique
La Fnadir ne baisse pas la garde. "Face à un modèle de plus en plus menacé", la fédération réaffirme "ses fondamentaux pour un apprentissage durable et de qualité". Elle souligne que cette voie de formation ne doit "pas être envisagée comme un coût, mais comme un investissement national structurant, essentiel à la compétitivité économique et à la vitalité des territoires".
Ce message, répété depuis plusieurs mois, s’inscrit dans le contexte des arbitrages budgétaires du gouvernement, qu’il s’agisse de la réforme du financement de l’apprentissage ou des PLF et PLFSS pour 2026. Ces mesures impactent à la fois les employeurs, les CFA et les apprentis.
Maintenir un dialogue institutionnel ouvert
"Financer l’apprentissage, c’est financer une voie de formation qui, comme le précise le code du travail, concourt aux objectifs éducatifs de la nation", rappelle la fédération. Elle réaffirme ses propositions formulées en 2024 autour de deux piliers complémentaires :
- un socle pérenne, garantissant un plancher pour le coût pédagogique et l’accomplissement des 14 missions ;
- des financements complémentaires, définis par les branches professionnelles, permettant d’adapter l’offre aux métiers, aux territoires et aux priorités économiques.
Selon la Fnadir, "la baisse des financements, l’augmentation des charges et l’absence de lisibilité à moyen terme menacent la capacité d’investissement des CFA dans la qualité", qui "ne se limite pas à la conformité réglementaire mais repose sur la pédagogie, l’accompagnement des apprentis, la responsabilité sociale des entreprises et l’innovation éducative".
Une gouvernance collaborative au service des territoires
La fédération plaide pour "une gouvernance partagée de l’apprentissage, fondée sur la coopération entre l’État, les régions, les branches professionnelles, les entreprises et les CFA", afin de "garantir la cohérence et l’adaptabilité du système, au plus près des besoins des territoires". Elle "alerte sur la nécessité absolue de maintenir un dialogue institutionnel ouvert, garant de la qualité et de la stabilité du modèle, via une vision partagée".

SOURCE : aefinfo.fr

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

l'ue veut assouplir ses règles sur l'ia et les bandeaux pour les cookies

centrale méditerranée accélère sa transition vers l’ingénierie durable

