« Séances d’empathie en kit » : quand l’obsession pour le développement personnel s’invite à l’école

Généralisation des cours d’empathie
Face à la montée des violences communautaires et à la recrudescence des cas de harcèlement à l'école, le ministre Gabriel Attal a décidé de généraliser les cours d'empathie dès les classes maternelles. Pour éviter tout prétexte de manque de ressources ou de formation, le ministère a déployé un « kit pédagogique clé en main » en deux volumes.
Que contient ce kit ? Par exemple, la séance « Une chose dont je suis fier » est censée durer 15 minutes par jour. C’est précisément le temps que de nombreux enseignants consacrent au calcul mental chaque jour, considérant que la maîtrise des savoirs aide davantage les élèves à « améliorer leur estime d’eux-mêmes » que le blabla psychologisant proposé dans ce kit.
Critiques du contenu des séances
Une autre séance, « écouter pour mieux s'entraider », prévue pour 45 minutes, commence ainsi : « Le professeur indique la consigne suivante :
- L'un de vous va raconter à l'autre une expérience agréable ou désagréable qu'il a vécue récemment.
- L'élève qui écoute va essayer de se mettre à la place de celui qui raconte et de comprendre ce qu'il a ressenti.
- L'élève qui écoute va résumer les choses importantes qu'il a comprises en vérifiant auprès de l'élève qui raconte s'il a tout bien compris : “Tu as bien dit que... ?” »
Ces séances, suivies de « cercles de parole et d’écoute empathique », ne semblent pas apporter d'enseignement substantiel aux élèves. Lisa Kamen-Hirsig critique ces méthodes, les comparant à des forums d’expression miniatures où les élèves sont invités à exposer leurs émotions de manière presque sectaire.

Les méthodes importées des entreprises
L'État importe progressivement des méthodes utilisées en entreprise, basées sur des théories non validées scientifiquement. Les concepteurs de ces séances n'ont pas envisagé les réactions d’un enfant qui ne parviendrait pas à maîtriser ses émotions. Qu’est-il supposé faire de ses pensées négatives ?
Besoin de connaissances disciplinaires
L'empathie ne se décrète pas ni ne s’enseigne, elle se développe avec l'âge, l'expérience et l'épanouissement personnel. Les enfants en déshérence éducative ont besoin d’être instruits, d'apprendre leur langue, d'acquérir des bases solides pour un métier épanouissant et de développer le goût de l'effort personnel.
Choix des parents
Imaginez proposer ce marché aux parents : préférez-vous un professeur consacrant une heure de calcul mental par semaine ou un autre axant cette même heure sur la fabrication d’une affiche sur l'empathie ? Il est difficile de croire qu’une majorité de parents choisirait le second.
Ces cours d'empathie s’ajoutent aux nombreuses activités éducatives vampirisant le temps scolaire : tri des déchets, lutte contre le changement climatique, éducation sexuelle, sermons sur le harcèlement et l'égalité, semaines de l’olympisme et de l’entrepreneuriat féminin…
Alternatives à l'école publique
Conscients de ces dérives idéologiques, de nombreux parents envisagent des alternatives à l’école publique, mais la majorité est contrainte de confier leurs enfants aux mains d’idéologues dès l'âge de trois ans. L'État impose ainsi des méthodes sans consulter les parents, volant leur temps aux enfants.
Pourquoi certains enseignants et parents critiquent-ils l'introduction des cours d'empathie ?
Les critiques estiment que ces cours détournent le temps scolaire des apprentissages fondamentaux, comme le calcul mental et la maîtrise de la langue. Ils considèrent que l’empathie ne peut être enseignée de manière directive et que ces séances basées sur des théories non validées scientifiquement ne répondent pas aux besoins éducatifs des élèves.
Les nouvelles ressources pédagogiques comprennent des séances comme « Une chose dont je suis fier » et « écouter pour mieux s'entraider », visant à développer l'empathie chez les élèves par des discussions et des exercices sur les émotions. Cependant, ces séances sont critiquées pour leur manque de contenu éducatif substantiel et leur approche psychologisante.
Les critiques estiment que ces cours détournent le temps scolaire des apprentissages fondamentaux, comme le calcul mental et la maîtrise de la langue. Ils considèrent que l’empathie ne peut être enseignée de manière directive et que ces séances basées sur des théories non validées scientifiquement ne répondent pas aux besoins éducatifs des élèves.

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