Vie : 94 % des jeunes trouvent un emploi moins de six mois après leur retour

L’EDHEC et Business France publient ce mardi 4 novembre une enquête sur le parcours des jeunes ayant réalisé un volontariat international en entreprise (VIE). Au-delà de l’apprentissage linguistique, cette expérience à l’étranger présente de nombreux atouts personnels et professionnels.
Créé au début des années 2000, le dispositif permet à des jeunes européens âgés de 18 à 28 ans d’effectuer une mission au sein d’une entreprise française à l’étranger, pour une durée de 6 à 24 mois.
Le VIE offre une rémunération mensuelle de 772 euros, à laquelle s’ajoute une indemnité géographique variable selon le pays d’affectation. Alors qu’il comptait initialement 83 destinations, le programme s’étend aujourd’hui à 118 pays et mobilise plus de 2 500 entreprises françaises implantées à l’étranger ou liées à des groupes français.
Selon l’enquête menée par Business France et l’EDHEC, rendue publique le 4 novembre 2025, 11 500 jeunes sont actuellement en mission VIE, pour une durée moyenne de 19 mois.
Des atouts personnels à long terme
L’étude révèle que 35 % des anciens volontaires entre 2022 et 2024 ont vécu leur première expérience internationale de plus de trois mois grâce au VIE. Plus de la moitié a trouvé sa mission en moins de trois mois, un chiffre identique à ceux qui partent directement après leurs études.
Surtout, les résultats sont particulièrement positifs en matière d’insertion professionnelle : 94 % des jeunes interrogés déclarent avoir trouvé un emploi dans les six mois suivant la fin de leur mission.
Le VIE semble aussi contribuer au développement personnel. 84 % des participants affirment se sentir plus autonomes, 81 % indiquent avoir renforcé leurs compétences collaboratives et 85 % estiment s’être développés sur le plan personnel.
Sur le plan linguistique, la progression est nette : un quart des volontaires étaient bilingues avant leur départ, contre 40 % à la fin de la mission. L’évolution est particulièrement marquée en Allemagne, où 30 % des jeunes déclaraient ne pas parler la langue avant leur départ, contre seulement 3 % à leur retour.
… et des bénéfices professionnels durables
L’étude de l’EDHEC met également en avant les retombées professionnelles du VIE. 70 % des répondants affirment avoir reçu une proposition d’emploi dans l’entreprise qui les a accueillis.
Près de la moitié d’entre eux poursuivent aujourd’hui leur carrière au sein de la même structure, souvent à l’étranger et dans le même pays. Seul un tiers des anciens volontaires choisit de revenir travailler en France.
Le volontariat international en entreprise apparaît donc non seulement comme un accélérateur d’emploi, mais aussi comme un levier de carrière à long terme, renforçant l’employabilité et la mobilité internationale des jeunes diplômés.

SOURCE : LEPARISIEN

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