Classement de Shanghai : réactions et enjeux de l’édition 2025

"Un gage de qualité", une "reconnaissance d’un travail de fond" ou un appel à "plus de transparence"… Chaque année, la publication du classement de Shanghai provoque des réactions variées, entre satisfaction et critiques, de la part des établissements, responsables politiques ou syndicats. L’édition 2025 ne fait pas exception.
Deux universités françaises, l’UVSQ et l’université de Picardie, intègrent le classement (rang 801-900). Le top 10 reste dominé par les universités américaines, mais quatre françaises se maintiennent dans le top 100 et 27 dans le top 1 000, deux de plus que l’an dernier. "Une dynamique positive que nous devons continuer à amplifier", a réagi Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale et de l’ESR.
Paris-Saclay, première université française, passe à la 13e place mondiale. PSL recule à la 34e, Sorbonne université à la 43e, tandis que Paris Cité conserve sa 60e place.
Les réactions des établissements
Université Paris-Saclay
Leader français et 13e mondiale, Paris-Saclay salue "une reconnaissance internationale", confirmée par ses positions dans le Times Higher Education et le QS. Camille Galap, son président, met en avant la réussite du modèle de cluster associant universités, grandes écoles et organismes nationaux de recherche, "désormais reconnu en Europe et à l’international".
Université PSL
À la 34e place, PSL se félicite de rester dans le top 40 mondial. Son président, El Mouhoub Mouhoud, remercie "le travail passionné" des chercheurs et personnels. Il appelle toutefois à poursuivre les efforts pour améliorer la position de l’établissement.
Sorbonne université
Sorbonne université perd deux places (43e). Nathalie Drach-Temam, sa présidente, estime que le classement souffre d’un manque de transparence et pointe la "pertinence discutable" de certains indicateurs. Elle plaide pour une méthodologie publique, cohérente avec les principes d’ouverture de la science.
Université Paris Cité
Confirmant sa 60e place, Paris Cité se hisse pour la première fois au 19e rang européen. Édouard Kaminski, son président, souligne l’impact positif des collaborations avec le CNRS, Inserm, Inria, IRD, AP-HP et les universités franciliennes. Il appelle à un financement accru des universités et de la recherche, jugé essentiel pour "investir sur les talents et le futur du pays".
Université de Picardie Jules Verne
Pour la première fois, l’UPJV intègre le classement. L’établissement salue une "reconnaissance internationale" et met en avant l’engagement de ses enseignants-chercheurs et la vitalité de ses laboratoires.
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
L’UVSQ, nouvelle entrée dans le classement (rang 801-900), souligne "le travail accompli par ses enseignants-chercheurs et personnels". Son président, Loïc Josseran, reconnaît les limites du classement mais y voit un signal positif pour la recherche.
Université de Montpellier
Classée dans le top 200 mondial pour la 6e année consécutive, Montpellier met en avant une "stratégie ambitieuse d’excellence" engagée depuis 2016. Son président Philippe Augé salue l’ensemble des équipes académiques, techniques et administratives.
Université Grenoble Alpes
Sixième française dans le top 200, l’UGA se félicite de la solidité de sa politique scientifique menée avec les organismes de recherche et l’écosystème grenoblois. Elle voit dans ce classement une confirmation du rayonnement de Grenoble et de son territoire.
Institut polytechnique de Paris
IP Paris atteint la 224e place mondiale (top 250), avec un bond de 99 places en un an. Thierry Coulhon, président du directoire, souligne une "reconnaissance d’un travail de fond" et estime que l’établissement progresse "vers sa juste place parmi les grandes institutions scientifiques mondiales".
La réaction d’Udice
Sur LinkedIn, Udice, qui regroupe plusieurs universités françaises, salue le maintien de quatre de ses membres (Paris-Saclay, PSL, Sorbonne université et Paris Cité) dans le top 100. "Ce classement reste un marqueur clé de la puissance scientifique des universités et de leur rayonnement international", indique l’association.

SOURCE : AEF INFO

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