Mon Master transforme l’accès aux masters et permet une meilleure adéquation entre les cursus universitaires et l’insertion professionnelle

Public-privé, manque de places et impact de la plateforme Mon Master… Lamri Adaoui, président de l’université de Caen et de France Universités, fait le point sur les grandes questions autour des masters et la démocratisation du bac + 5.
des cursus plus agiles et connectés aux besoins du territoire
Selon Lamri Adaoui, les programmes universitaires évoluent désormais plus rapidement qu’auparavant. Cette agilité permet d’ouvrir de nouveaux cursus et d’actualiser les contenus, pour répondre aux besoins des entreprises, collectivités et territoires. La qualité de l’enseignement et l’insertion professionnelle des étudiants restent les deux priorités majeures.
l’université, un choix stratégique
Choisir l’université, c’est bénéficier d’une recherche à jour et d’un diplôme reconnu nationalement et internationalement. C’est aussi un tremplin solide pour la carrière : 93 % des diplômés de master trouvent un emploi dans les 18 mois suivant l’obtention de leur diplôme.
trois ans de bilan pour mon master
La plateforme Mon Master constitue une amélioration incontestable. Un guichet unique, un calendrier unifié et une meilleure visibilité de l’offre de formation facilitent le parcours des candidats. Avant Mon Master, les étudiants devaient consulter les sites des 75 universités françaises et envoyer des dossiers à des dates différentes. Aujourd’hui, l’attribution des places est fluide, efficace et en temps réel, réduisant les places vacantes.
la sélection et le manque de places
Les conseils pédagogiques examinent minutieusement chaque dossier, en prenant en compte la cohérence du projet, les expériences passées et la motivation des candidats. Le problème principal n’est pas la plateforme, mais la capacité limitée d’accueil : lorsqu’une vingtaine de places sont offertes pour des centaines de candidatures, certains excellents candidats ne pourront pas être admis.
l’élévation du niveau d’ambition et la diversité des parcours
Lamri Adaoui souligne que le nombre de diplômés de master n’est pas excessif. Trois diplômés sur quatre trouvent des postes en adéquation avec leur niveau de formation. Les secteurs en tension comme le nucléaire, les énergies renouvelables ou le numérique nécessitent une formation de haut niveau. L’important est de diversifier les parcours et de favoriser la formation tout au long de la vie, plutôt que de se concentrer uniquement sur le nombre de bac + 5.

SOURCE : LEPARISIEN

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