Classement Times Higher Education de l’employabilité en 2025 : les universités françaises révèlent leur potentiel

Le classement 2025 du Times Higher Education (THE) a récemment été publié, mettant en lumière les universités qui affichent les meilleurs taux d’employabilité à l’échelle mondiale. Cette évaluation annuelle, reconnue comme une référence dans le domaine de l’enseignement supérieur, évalue les institutions selon des critères tels que l’enseignement, la recherche, les citations des publications académiques et l’ouverture internationale.

Times Higher Education GEURS 2025 : la domination des institutions anglo-saxonnes

Les universités anglo-saxonnes continuent de dominer le classement Global Employability University Ranking and Survey (GEURS) 2025. Les cinq premières places sont occupées par des institutions prestigieuses, notamment :

• Le MIT (Massachusetts Institute of Technology), leader mondial, se distingue par son réseau d’anciens élèves influents et son curriculum axé sur l’innovation.
• Le Caltech (California Institute of Technology), connu pour ses spécialités en sciences et technologies, suit de près.
• Les universités d’Oxford et de Cambridge, bien qu’établies au Royaume-Uni, rivalisent avec les meilleures institutions américaines en termes de prestige et d’employabilité.

Ces universités bénéficient de financements considérables et de partenariats solides avec des entreprises leaders dans divers secteurs. Le classement met en évidence une forte corrélation entre les efforts de ces institutions pour développer des programmes adaptés aux besoins du marché de l’emploi et leur succès.

Les performances des universités européennes et françaises en employabilité

L’Europe reste bien représentée, mais les disparités sont évidentes. Les universités allemandes, suisses et néerlandaises sont souvent saluées pour leurs programmes en ingénierie et management, tandis que les établissements français progressent également.

L’Université PSL (Paris Sciences et Lettres), la première université française dans ce classement, se situe dans le Top 20 mondial. Cette performance est attribuée à son attractivité internationale et à ses partenariats avec de grandes entreprises comme TotalEnergies et BNP Paribas.

L’École Polytechnique et HEC Paris figurent également parmi les 50 premières institutions mondiales, en grande partie grâce à leur concentration sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

Bien que plusieurs universités françaises aient fait des progrès, elles sont encore confrontées à des défis structurels. Les experts notent une amélioration dans la collaboration avec le secteur privé, mais soulignent la nécessité d’accroître la flexibilité des programmes académiques pour mieux répondre aux besoins évolutifs du marché du travail.

Tendances globales et perspectives pour 2025

Le classement de cette année révèle des tendances intéressantes dans l’enseignement supérieur. Les universités de pays comme la Chine, Singapour et la Corée du Sud connaissent une ascension rapide. Par exemple, l’Université de Pékin et l’Université nationale de Singapour figurent parmi les 30 premières places.

De plus, les établissements mettent de plus en plus l’accent sur des cursus spécialisés en cybersécurité, intelligence artificielle et développement logiciel, ce qui explique en partie l’ascension de certaines universités techniques en Allemagne ou en Inde.

Enfin, l’impact de la pandémie de COVID-19 continue de se faire sentir. Les établissements qui ont su intégrer des modes d’apprentissage hybrides et renforcer l’accompagnement des étudiants en recherche d’emploi se distinguent dans le classement.

Bien que les institutions anglo-saxonnes restent dominantes, les performances des universités asiatiques et européennes montrent un changement progressif des équilibres. En France, avec des établissements comme PSL et Polytechnique, des avancées notables ont été réalisées, mais il est nécessaire de maintenir cet élan en adaptant les formations aux défis actuels du marché de l’emploi.