Les classes multiniveaux freinent-elles l'apprentissage ?

Près d’un élève sur deux en primaire se trouve aujourd’hui dans une classe à plusieurs niveaux. Le Figaro s’est penché sur ce phénomène.
On associe souvent les classes à niveaux multiples à l’image traditionnelle véhiculée par le documentaire "Être et avoir" de Nicolas Philibert, dans lequel Georges Lopez, un instituteur en Auvergne, enseigne à une classe unique regroupant des élèves âgés de 4 à 11 ans.
Les écoles à classe unique en déclin
Bien que les écoles à classe unique, telles que définies par le ministère de l’Éducation nationale, soient en constante diminution depuis les années 1970, elles représentaient encore 7,3 % des établissements à la rentrée 2023. Ces écoles restent néanmoins une composante significative du système scolaire dans certaines régions, notamment dans la "diagonale du vide" et le Pas-de-Calais. Dans ces territoires, jusqu’à 75 % des écoles regroupent l’ensemble de leurs élèves au sein d’une seule classe. Ce mode de répartition dépend souvent des regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI), qui associent des écoles aux effectifs réduits au sein d'une même intercommunalité.
45 % des élèves du primaire concernés
Toutefois, ces classes multiniveaux ne sont pas réservées aux zones rurales ou aux écoles à classe unique. Elles se développent également dans des zones plus densément peuplées.

SOURCE : LE FIGARO

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