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ÉDUCATION
24
September 2025

Des étudiants lancent des cagnottes pour faire face à la précarité

Les cagnottes en ligne ne servent plus seulement aux anniversaires ou aux pots de départ. De plus en plus d’étudiants y ont recours pour financer leurs besoins essentiels. Selon la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), près de 20 % des étudiants ne mangent pas à leur faim. La plateforme Leetchi dénombre déjà 534 cagnottes étudiantes créées depuis le 1er janvier 2025, soit une hausse de 17 % par rapport à l’an dernier, où 250 000 euros avaient été collectés.

Le témoignage d’Annaëlle, une lycéenne en grande difficulté

Annaëlle, élève en terminale bac professionnel photographie dans un lycée privé, peine à financer sa scolarité qui coûte 3 000 euros par an entre cours et internat. Ne pouvant ni travailler en raison de ses stages, ni obtenir un prêt étudiant car elle est encore lycéenne, elle décide d’ouvrir une cagnotte.

"Au début, je réfléchissais, mais je ne le faisais pas, confie-t-elle. Et puis, finalement, j’ai vu que ça commençait à devenir urgent. Je l’ai fait mais je n’en ai parlé à personne. Par honte. Honte de devoir demander de l’aide, de ne pas être capable de m’en sortir seule et de devoir compter sur les autres", explique-t-elle.

En partageant finalement le lien sur les réseaux sociaux, elle récolte 1 200 euros, une première bouffée d’air qui lui permet de régler une partie de ses dettes. Mais il lui reste plusieurs milliers d’euros à payer. "C’est une sorte d’épée de Damoclès au-dessus de la tête. J’aimerais me concentrer sur les cours, mais je repense régulièrement à cette dette", confie-t-elle.

Une solution déjà adoptée par d’autres étudiants

L’année dernière, Alexandra a elle aussi lancé une cagnotte pour financer ses déplacements aux concours de l’enseignement. Son salaire de surveillante à mi-temps à Nancy ne suffisait pas à couvrir les trajets vers Paris. Elle réussit à récolter 1 000 euros grâce à la solidarité en ligne.

"Moi, ça m’a sauvée. Sans ça, j’aurais peut-être pris un bus de 20 heures au lieu du train. Et j’aurais sûrement mangé des patates pendant un mois. Ça m’a permis de financer mes déplacements mais surtout de me concentrer sur mes épreuves et non sur mes conditions de vie", se souvient-elle.

Cette année, elle retente les concours mais a choisi de travailler à temps plein. Si son salaire est plus confortable, le temps consacré aux révisions est désormais beaucoup plus réduit.

SOURCE : FRANCE INFO

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