Dijon, Lyon... quelles sont les villes étudiantes où le coût de la vie augmente le plus ?

Le coût de la vie étudiante augmente en moyenne de 4,12 % cette année, selon les calculs de l’Unef. Transports, loyers… certaines villes enregistrent des hausses encore plus fortes.
Logement, transports, alimentation, énergie, frais d’inscription… en 2025, d’après l’Unef, le coût de la vie étudiante grimpe de 807 euros en moyenne sur l’année, soit +4,12 % par rapport à 2024. Mais toutes les villes ne sont pas touchées de la même manière, révèle le syndicat dans son classement annuel des villes universitaires.
Paris reste la ville la plus chère
En 2025, Paris demeure la ville universitaire la plus onéreuse, avec un coût mensuel de 1 626,76 euros pour un étudiant vivant dans la capitale intra-muros.
Mais ce sont Nanterre (Hauts-de-Seine) et Chambéry (Savoie) qui affichent les plus fortes hausses. À Nanterre, la vie étudiante atteint 1 520,33 euros par mois, soit une progression de 13,68 % par rapport à l’an dernier. À Chambéry, l’augmentation atteint 13,18 %, portant le coût mensuel à 1 246,73 euros.
Des hausses marquées à Angers, Rennes et Saint-Denis
Les villes d’Angers (+8,01 %), de Rennes (+7,5 %) et de Saint-Denis (+6,94 %) connaissent elles aussi des augmentations supérieures à la moyenne nationale.
Lyon, pour sa part, fait une entrée remarquée dans le top 10 des villes étudiantes les plus chères de France, avec une hausse de 6,53 %.
Les loyers, principale cause de la hausse
Comment expliquer ces progressions ? L’Unef souligne que ce sont les loyers qui pèsent le plus lourd dans le budget étudiant.
À l’échelle nationale, les loyers augmentent de 2,46 % en 2025. Mais certaines villes se démarquent : +20 % à Nanterre, +19,26 % à Chambéry.
Le coût moyen d’un loyer s’élève ainsi à 551 euros à Chambéry, 493 euros à Rennes et 474 euros à Angers, des montants toujours inférieurs aux loyers franciliens.
À Paris, il faut compter 915 euros par mois hors APL, contre 816 euros à Nanterre et 798 euros à Créteil. Hors Île-de-France, Nice affiche le loyer le plus élevé (675 euros, +1,66 %), suivie de Lyon (623 euros, +4,18 %).
Dijon, ville la plus chère pour les transports
Au-delà du logement, les transports représentent une dépense importante pour les étudiants. En 2026, cinq villes et la région Île-de-France ont revu leurs tarifs à la hausse.
Toulouse enregistre l’augmentation la plus forte (+4,85 %), tout en conservant l’un des tarifs les plus bas avec 162 euros. À Rouen, la hausse est de 3,47 %, portant le coût à 268 euros. En Île-de-France, l’augmentation de 2,59 % fait grimper le budget transport à 392,30 euros, un record.
Hors Île-de-France, Dijon est la ville où les transports coûtent le plus cher : 385 euros par an (+1,84 %). À l’inverse, Montpellier reste la plus avantageuse, proposant la gratuité des transports depuis 2024, une mesure que l’Unef aimerait voir étendue à l’ensemble des étudiants et des jeunes.

SOURCE : LE PROGRÈS

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