Dispositifs, enseignement, gouvernance : une circulaire encadre la place de l’activité physique et du sport à l’école

"Présenter une approche globale qui permet d’inscrire l’activité physique et le sport au cœur du projet éducatif". Tel est l’objet de la circulaire sur "la place de l’activité physique et du sport à l’école", parue au Bulletin officiel du 4 septembre 2025. Le texte rappelle l’instauration des "tests d’aptitude physique" en 6e dès la rentrée 2025 et précise que les 30 minutes d’activités physiques quotidiennes constituent un "dispositif obligatoire, distinct et complémentaire de l’EPS". Il appelle aussi à "l’ouverture des équipements des établissements scolaires aux clubs et aux associations".
Le sport à l’école pour lutter contre la sédentarité
S’inscrivant dans l’héritage des Jeux de Paris 2024, la circulaire rappelle que le sport à l’école a pour priorité de lutter contre la sédentarité et d’encourager une pratique régulière. Elle s’inscrit dans la continuité de l’école promotrice de santé, lancée en janvier 2020.
L’objectif affiché est de proposer une cartographie des enseignements et dispositifs existants, tout en affirmant une approche globale qui place l’activité physique et sportive au cœur du projet éducatif.
Des tests d’aptitude physique dès la rentrée 2025
La circulaire précise que l’activité sportive s’articule autour de trois principes : l’accessibilité pour tous, la cohérence et la continuité des dispositifs, et l’éducation à un mode de vie actif.
Dans le premier degré, chaque élève doit bénéficier de trois heures hebdomadaires d’EPS, qui représente 12,5 % du temps d’enseignement. Les savoirs sportifs fondamentaux doivent y être validés : savoir nager, savoir rouler à vélo (SRAV) et attestation de première éducation à la route (APER).
Le texte rappelle que les 30 minutes quotidiennes d’activité physique sont obligatoires et complémentaires de l’EPS, avec une généralisation attendue dès 2025-2026, malgré des difficultés de mise en œuvre signalées en 2024.
Dans le second degré, l’EPS doit garantir une pratique physique inclusive et renforcer des compétences motrices diversifiées. Dès l’entrée au collège, le savoir nager et le SRAV peuvent être consolidés.
À la rentrée 2025, des tests d’aptitude physique en 6e seront mis à disposition des enseignants, afin d’orienter les élèves vers le sport scolaire ou des dispositifs adaptés.
Ouvrir les équipements scolaires aux associations sportives
Le texte met en avant le rôle des associations sportives et des fédérations scolaires comme l’Usep, l’UNSS et l’Ugsel. Il souligne aussi la contribution des fédérations sportives agréées et délégataires à l’enrichissement du parcours éducatif.
Pour renforcer ces passerelles, la circulaire recommande l’ouverture systématique des équipements scolaires aux clubs et associations. Les établissements investis dans cette démarche pourront recevoir le label "Génération 2030".
Le sport comme outil d’orientation scolaire et professionnelle
La circulaire rappelle que le sport peut accompagner le parcours d’orientation en développant des compétences transversales et en sensibilisant aux métiers du sport.
Elle cite des partenariats avec des associations, le SNU, les Cordées de la réussite ou encore les Cordées du sport. Dans les lycées professionnels, les certificats de spécialisation du secteur sportif offrent une formation approfondie, tandis que divers diplômes professionnels peuvent être préparés dans le champ du sport.
Accompagner la pratique sportive de haut niveau
La circulaire insiste sur la nécessité d’un double cursus scolaire et sportif exigeant. Des bilans réguliers doivent accompagner les élèves, avec des aménagements adaptés à leur profil.
Elle rappelle que les choix d’orientation doivent aussi préserver l’avenir professionnel des élèves, compte tenu des carrières sportives souvent courtes.
Un rôle central pour le recteur de région académique
En matière de gouvernance, la circulaire confie aux comités de région académique sport éducation le rôle de concertation. Le recteur coordonne l’ensemble des partenaires : État, collectivités, associations et entreprises.
Les leviers d’action incluent la formation des acteurs, les projets sportifs territoriaux, les synergies autour du sport scolaire, la reconnaissance de l’engagement sportif dans les parcours éducatifs et la labellisation "Génération 2030".
Chaque recteur doit transmettre un bilan annuel de l’application de cette circulaire à la Dgesco et à la direction des sports.
Enfin, le texte rappelle le rôle des corps d’inspection, des directeurs d’école et des chefs d’établissement, chargés de mettre en œuvre et de formaliser les partenariats.

SOURCE : AEF INFO

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