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ÉDUCATION
23
October 2025

Édouard Geffray fixe ses trois priorités pour l’éducation nationale

Travailler sur la "qualité pédagogique du service public", agir sur la "très grande difficulté scolaire" et renforcer "la sécurité physique et psychique" : ce sont les trois priorités affichées par le ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, lors de son entretien sur France Inter le 22 octobre 2025. Concernant les 4 000 suppressions de postes d’enseignants prévues au PLF 2026, il reconnaît un budget "contraint", mais affirme que le ministère "tente de limiter au maximum les fermetures de classes". Il annonce également sa volonté "d’augmenter les promotions" pour les enseignants.
Selon lui, les discussions autour du budget de l’Éducation nationale s’ouvrent "dans un contexte budgétaire extrêmement contraint" connu de tous.

Suppressions de postes : un budget contraint mais tempéré

Alors que le projet de loi de finances 2026 prévoit 4 018 suppressions de postes d’enseignants titulaires, Édouard Geffray explique que "le budget tire en partie les conséquences de la baisse démographique", tout en précisant qu’il "ne suit pas strictement la démographie". "Si nous la suivions, nous aurions dû retirer 8 000 ou 9 000 postes", souligne-t-il.
Le ministère "s’efforce de tempérer les fermetures de classes", et à la rentrée 2026, le premier degré comptera en moyenne 21 élèves par classe, "le chiffre le plus bas de l’histoire du système éducatif français".

Concernant les 1 200 créations de postes d’AESH prévues (contre 2 000 en 2025 et 3 000 en 2024), le ministre admet des "contraintes budgétaires", mais aussi des difficultés à "pourvoir les postes", liées à un manque d’attractivité. Il rappelle néanmoins que l’Éducation nationale a créé "70 % de postes d’AESH de plus depuis 2017", tandis que le nombre d’élèves concernés progresse chaque année de "10 à 12 %".

Améliorer la pédagogie et lutter contre les inégalités scolaires

Édouard Geffray juge la situation de l’école "extrêmement inquiétante", notamment en matière de niveau, d’inégalités sociales et scolaires, ainsi que de santé physique et mentale des élèves. Il fixe trois axes de travail prioritaires :

  • Améliorer la qualité pédagogique à travers une formation initiale et continue renforcée, "en franchissant un cap" dans la formation des enseignants.
  • Agir sur la très grande difficulté scolaire, qui touche 15 % des collèges concentrant 40 % des difficultés. Il appelle à concentrer les moyens sur ces établissements.
  • Renforcer la sécurité physique et psychique : 30 % des élèves déclarent des troubles anxiodépressifs selon l’Inserm. Le MEN prévoit donc la création de plusieurs centaines de postes de psychologues, d’infirmières et d’assistantes sociales. Sur la médecine scolaire, un poste sur deux reste vacant faute de médecins.

Vers plus de reconnaissance et d’attractivité pour les enseignants

Malgré un budget limité, le ministre souhaite "augmenter les promotions" pour les enseignants, permettant ainsi d’accélérer les progressions de carrière et les hausses de salaire. Il reconnaît un "effet de plateau" en milieu de carrière et veut "faire des efforts" pour y remédier.

La réforme de la formation initiale des enseignants constitue, selon lui, "un levier majeur d’attractivité". Elle permet à des étudiants de master d’être rémunérés pendant leur formation, "1 400 € en M1 et 1 800 € en M2", tout en découvrant concrètement le métier.

Concernant les groupes de besoin, Édouard Geffray admet un "bilan mitigé" et précise qu’il ne faut "pas imposer une organisation unique à tous les collèges". L’élargissement de ces groupes à d’autres niveaux n’est "pas prioritaire".

Des relations apaisées avec les syndicats et une action dans la durée

Édouard Geffray affirme vouloir "servir l’école, les professeurs, les élèves et les parents", et inscrire son action "dans la durée", malgré une "instabilité politique" persistante. Il souligne qu’il faut du temps pour mettre en œuvre les réformes et préparer la rentrée 2026.

Critiqué par certains syndicats pour ses fonctions passées à la DGRH et à la Dgesco, il affirme entretenir "d’excellentes relations" avec eux. "J’ai été fonctionnaire sous cinq ministres aux orientations différentes. Aujourd’hui, je suis ministre, avec une méthode et des actions de fond que je veux porter", conclut-i

SOURCE : AEFINFO

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