Harcèlement scolaire et en ligne : une famille sur trois est confrontée

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, ce jeudi 6 novembre, l’association Asmae - Sœur Emmanuelle tire la sonnette d’alarme sur la progression du harcèlement, qu’il soit scolaire ou en ligne. Selon une étude publiée par l’association, un tiers des familles en France serait concerné.
Une parole qui se libère mais reste limitée
Comment sortir le harcèlement des classes et des écrans des enfants ? L’étude d’Asmae révèle que si la parole se libère progressivement, un tiers des enfants victimes de harcèlement scolaire n’ose toujours pas en parler à ses parents.
Pour inciter les jeunes à s’exprimer et sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative, l’association organise des ateliers de prévention dans les établissements scolaires.
Des ateliers participatifs dans les collèges
Dans une classe de sixième du collège Rabelais à Meudon, en région parisienne, un cours inhabituel prend place. Les élèves sont invités à partager leurs avis et à discuter librement des situations de harcèlement, sous la supervision de Clothilde du Rostu, intervenante pour Asmae. « Il y a beaucoup de mains levées, on pourrait discuter de ce sujet pendant trois heures », sourit-elle.
Les dangers du harcèlement en ligne
Ces jeunes de 10-11 ans comprennent l’importance de ne pas harceler leurs camarades, de signaler les incidents aux adultes et de contacter le numéro 3018 en cas de besoin. « Les parents doivent aussi être attentifs aux signaux comme le repli sur soi ou la perte d’appétit », insiste Adrien Sallez, directeur général d’Asmae.
Une partie importante de l’atelier est consacrée au cyberharcèlement. Les adolescents, souvent confrontés pour la première fois aux réseaux sociaux et jeux en ligne, doivent comprendre que moqueries et insultes entrent dans la définition du harcèlement.
Apprendre à détecter le harcèlement
À la fin de la séance, un questionnaire anonyme permet de recueillir le ressenti des élèves et d’identifier d’éventuelles victimes. Clothilde du Rostu explique : « Ce matin, une élève nous a confié qu’elle était encore harcelée. Elle a immédiatement été prise en charge par la direction du collège. »
Chaque participant repart également avec un petit guide, appelé harcelomètre, pour les aider à reconnaître les situations de harcèlement et à savoir comment réagir.

SOURCE : Europe1

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