La place du sport dans l’éducation de demain : des valeurs fondamentales pour le développement des jeunes

À l’heure où l’école s’interroge sur sa mission face à un monde en mutation urgence écologique, tensions sociales, omniprésence du numérique, il devient important de revisiter certains fondamentaux éducatifs. Le sport, souvent relégué au rang d’activité périphérique, mérite aujourd’hui d’être pleinement reconnu comme un pilier de l’éducation intégrale.

Un terrain d’apprentissage de la vie

Sur un terrain de sport, les règles ne sont pas théoriques : elles se vivent. La confrontation au réel, à l’autre, à l’échec comme à la victoire, transforme chaque séance en une micro-société formatrice. Le respect de l’adversaire, l’acceptation de l’arbitre, la solidarité dans l’effort : autant de repères structurants pour les jeunes.

Comme le souligne Gilles Poiriez, Chef d’établissement à l’Institution Sainte Clotilde à Strasbourg : « Le sport n’est pas un simple défouloir scolaire. Il est un espace éducatif à part entière, un lieu d’expérimentation des valeurs qui font société. » Cette conviction, il la traduit concrètement dans le quotidien de son établissement.

Favoriser un équilibre global chez les jeunes

Dans une société ultra-connectée, sujette à la sédentarité et à l’hyperstimulation, l’activité physique devient un enjeu de santé publique. Elle offre aux élèves une respiration salutaire dans des journées chargées, souvent anxiogènes.

« Le sport permet de relâcher la pression, de mieux se connaître, de reprendre possession de son corps », insiste Gilles Poiriez.
« C’est un vecteur de confiance, d’estime de soi et de mieux-être à l’école.» Il rappelle que cette dimension est essentielle pour prévenir le mal-être scolaire et favoriser un développement harmonieux.

Un levier d’inclusion, de mixité et d’égalité

L’un des atouts majeurs du sport scolaire réside dans sa capacité à rassembler. Quelle que soit l’origine sociale, le niveau académique ou le parcours personnel, chacun peut y trouver sa place.

« Le sport est parfois l’unique espace où un jeune peut briller, s’exprimer, être reconnu », note Gilles Poiriez. « C’est un formidable outil de lutte contre le décrochage et les discriminations ». Cette dimension inclusive donne au sport une portée engagée et optimiste : il façonne un vivre-ensemble concret, vécu et partagé.

Le sport comme axe structurant du projet éducatif

À l’Institution Sainte Clotilde, labellisée « Génération 2024 », le sport est pleinement intégré au projet d’établissement. Bien plus qu’un supplément, il est pensé comme un vecteur éducatif stratégique, au même titre que les disciplines académiques.

« Nous croyons en une éducation intégrale, qui touche l’intelligence, le cœur, le corps et l’âme. Le sport s’inscrit naturellement dans cette vision », affirme Gilles Poiriez. Nous comprenons la volonté de construire des adultes complètement accomplis et la dimension humaine très forte derrière cette vision. 

Dans le cadre d’échanges pédagogiques avec le Québec, l’établissement explore aussi d’autres manières de lutter contre la sédentarité, illustrant ainsi une ouverture internationale et une volonté d’innovation continue.

Former des jeunes debout, libres et solidaires

Demain, l’école devra répondre à des défis de plus en plus complexes. L’objectif ne pourra se limiter à transmettre des savoirs, mais devra aussi forger des citoyens conscients, engagés, capables de coopérer. En cela, le sport est un formidable allié.

« Il est temps de reconnaître le sport pour ce qu’il est : un acteur de formation humaine et sociale. Un puissant levier de transformation éducative. », conclut Gilles Poiriez.

Un article éco-construit entre l’agence Ekole et Gilles Poiriez

Cet article a été éco-construit entre l’agence Ekole et Gilles Poiriez, Chef d’établissement de l’Institution Sainte Clotilde. Ensemble, ils ont mis en lumière le rôle clé du sport dans une éducation tournée vers l’humain, la citoyenneté et le vivre-ensemble. Une vision partagée d’un futur éducatif où le corps retrouve toute sa place.