Le sport au cœur de la vie étudiante à HEC

Du 1er au 3 mai, le campus d’HEC Paris a accueilli le MBAT, un tournoi inter-MBA européen qui a rassemblé plus de 1 500 étudiants de 16 écoles de commerce. HEC s’y est illustrée en se classant deuxième. Une belle performance, mais qui n’est qu’un aperçu de la dynamique sportive à HEC, où le sport est encouragé comme facteur d’intégration, comme l’explique Jean Gilles Vitti, directeur du service des sports.

Le MBAT, une vitrine des performances sportives d’HEC ?

La 34e édition du MBAT a permis à HEC de se hisser sur la deuxième marche du podium. Mais pour Jean Gilles Vitti, cet événement ne reflète qu’une partie de l’activité sportive du campus. « Le MBAT est une belle vitrine, mais il ne concerne que les MBA. La compétition à HEC est bien plus large », explique-t-il.

L’année a d’ailleurs été marquée par d’autres succès : victoire en coupe de France des écoles de commerce en tennis mixte, troisième victoire consécutive en coupe de football féminin organisée à Clairefontaine, et une 7e place aux championnats de France universitaire en badminton mixte.

Pourquoi le sport étudiant est-il si important à HEC ?

Le sport à HEC est bien plus qu’une activité de loisir : il est intégré au cursus. Dans le programme grande école, un semestre de sport est obligatoire. « Après deux ans de prépa sans sport, nos étudiants sont motivés pour se remettre à bouger », indique Jean Gilles Vitti.

Mais au-delà de l’aspect physique, le sport est aussi un levier d’intégration sociale et culturelle. Sur les terrains, se côtoient étudiants français et internationaux, formant des équipes multiculturelles, où Américains, Russes, Asiatiques jouent ensemble. Ce brassage enrichit l’expérience collective et contribue au rayonnement d’HEC dans les compétitions sportives.

Une pratique mixte et inclusive

L’intégration passe également par la mixité. Hormis quatre clubs spécifiques (football et rugby, masculins et féminins), tous les clubs sont mixtes, avec une co-présidence paritaire. « Nous avons été parmi les premiers à développer le rugby féminin », souligne Jean Gilles Vitti. Aujourd’hui, environ 800 étudiants participent aux compétitions universitaires, dont un tiers de filles. L’objectif est d’atteindre la parité totale.

Environ 2 000 des 2 300 étudiants d’HEC pratiquent une activité sportive, qu’il s’agisse de loisirs hebdomadaires ou de pratiques quotidiennes. Une trentaine d’activités sont proposées.

Du sport pour tous, y compris les étudiants porteurs de handicap

HEC a mis en place un programme spécifique de sport santé pour les étudiants qui ne trouvent pas leur place dans les activités traditionnelles. Ce programme s’adresse aussi bien aux handicaps visibles qu’invisibles.

« Par exemple, les étudiants autistes Asperger peuvent avoir des difficultés dans les sports collectifs. Ils trouvent leur place dans le sport santé, en petits groupes ou en individuel », explique Jean Gilles Vitti. Ce programme s’adresse aussi aux étudiants blessés, à ceux qui souffrent du regard des autres ou encore aux personnes en situation d’obésité.

Des statistiques sont en cours d’élaboration, mais les premières données montrent que les participants continuent souvent le sport même après avoir terminé le programme.

Des infrastructures en constante évolution

Si cette politique sportive est possible, c’est aussi grâce aux infrastructures du campus. « Nous avons la chance d’avoir un grand campus, que nous adaptons régulièrement. »

HEC suit les tendances sportives, influencées par sa population étudiante internationale. Ainsi, le cross training, peu pratiqué il y a encore quelques années, dispose aujourd’hui d’une salle dédiée. Un ancien parking souterrain a même été transformé en espace de préparation physique avec piste d’athlétisme, grotte d’escalade, agrès et sacs de frappe pour la boxe, accessible 24 h/24.

Un levier de bien-être, de confiance et de réseau

Le sport est également un moyen efficace pour gérer le stress et renforcer la confiance en soi, en particulier grâce à des activités comme la boxe. Mais c’est aussi un formidable outil de réseautage. Les anciens étudiants continuent d’ailleurs souvent à jouer ensemble après leurs études.

« Nous avons vu le club de football alumni atteindre les quarts de finale de la Coupe de France des entreprises », raconte le directeur.

Une évolution continue

Jean Gilles Vitti est témoin de cette transformation depuis plus de trois décennies. « Quand on travaille avec des jeunes, on reste en éveil. Chaque année est différente », confie-t-il.

Le sport à HEC, c’est avant tout une aventure humaine. Il permet aux étudiants d’oser des pratiques nouvelles. Jean Gilles Vitti cite l’exemple de Clarisse Crémer, ancienne étudiante devenue l’une des meilleures skippers mondiales après avoir découvert la voile à HEC.

Le sport, à HEC comme ailleurs, reste un formidable vecteur d’épanouissement personnel et collectif.

SOURCE : HEC.EDU