Masters en management : 25 écoles françaises dans le classement 2025 du Financial Times

La France toujours en tête du classement

Le classement mondial 2025 des masters en management du Financial Times, publié le 7 septembre, confirme la domination française. Avec 25 écoles présentes, soit une de plus que l’an dernier, la France reste le pays le plus représenté devant l’Inde (11 établissements) et le Royaume-Uni (9). L’EM Normandie fait son retour en 85e position, tandis que TBS Education sort du classement.

Un top 3 mondial inchangé

Comme en 2024, le trio de tête demeure le même. L’université suisse de Saint-Gall conserve sa première place pour la 14e fois. HEC reste en deuxième position, derrière son éternel rival helvétique, tandis que l’Insead complète le podium. Dix établissements français reculent, dont l’Edhec, qui quitte le top 5 pour se retrouver 14e, et l’EM Lyon, désormais 12e. Clermont SB chute également, passant de la 81e à la 97e place.

Les progressions notables des écoles françaises

Neuf établissements français améliorent leur position. L’ICN enregistre la plus forte progression avec +23 places, suivi de l’EM Strasbourg (+21), d’Audencia (+18), de Skema (+12) et de l’Essca (+12). Skema obtient même la première place mondiale pour l’enseignement de la RSE et de la transition écologique. GEM se distingue en atteignant la cinquième place mondiale selon le critère de l’évolution de carrière. L’Essec (10e) et l’Esdes (93e) conservent leur rang.

Le retour de Paris School of business

Paris School of business signe une remontée spectaculaire. Classée 95e lors de sa dernière apparition en 2022, elle réintègre le classement à la 43e place. L’école estime que ce résultat valide sa stratégie visant à rejoindre, d’ici 2030, le groupe des meilleures écoles de management françaises.

Une méthodologie exigeante

Pour cette 21e édition, 137 programmes MiM ont participé. Les écoles doivent proposer des formations à temps plein, en cohortes, accréditées par l’AACSB ou l’Equis, et destinées à des étudiants avec peu ou pas d’expérience professionnelle. Le classement repose sur deux enquêtes : l’une remplie par les établissements, l’autre par les anciens élèves diplômés en 2022. Cette année, 9 510 anciens ont répondu, soit un taux de 29 %, légèrement inférieur à celui de 2024.

Les critères d’évaluation du classement

Le classement se base sur 19 critères. Huit sont issus des réponses des anciens élèves, représentant 56 % de la note finale. Les 11 autres proviennent des données fournies par les écoles (44 %). Les critères les plus importants concernent le salaire moyen actuel des anciens élèves (15 % de la note) et l’évolution de leur rémunération entre le premier emploi et l’enquête (9 %).

SOURCE : AEF INFO