Nombre de copies, âge du plus jeune inscrit… Les chiffres fous du bac 2025

Les épreuves du baccalauréat commencent ce lundi 16 juin avec la philosophie pour les 532 065 candidats de terminale des filières générale et technologique.

C'est parti ! Alors que les 532 065 élèves de première générale et technologique ont entamé vendredi 13 juin la session 2025 du bac par l'épreuve anticipée de français, les élèves de terminale débutent aujourd’hui leur session d’examen. Les candidats du bac professionnel ayant planché sur leurs épreuves mi-mai, seules les filières générale et technologique sont concernées.

Au programme de ce lundi 16 juin, l’épreuve de philosophie, suivie par les écrits de spécialités prévus les mardi 17, mercredi 18 et jeudi 19 juin 2025. Quant aux épreuves du grand oral du baccalauréat général et technologique, elles se tiendront du lundi 23 juin au mercredi 2 juillet 2025, selon les académies.

Répartition de la note finale des baccalauréats général et technologique

Au final, ces épreuves représentent 60 % de la note finale, dont 10 % pour les anticipées de français de première. Les 40 % restants sont issus du contrôle continu de première et de terminale.

720 806 candidats toutes filières confondues

Cette année, 720 806 élèves se présentent aux épreuves, soit environ 7 200 candidats de moins qu’en 2024. Parmi eux, 386 135 passent le bac général, 145 930 le bac technologique et 188 741 le bac professionnel. En parallèle, 20 703 élèves se présentent en candidats libres, c’est-à-dire qu’ils préparent leurs épreuves à domicile ou via une école alternative hors contrat.

Ces candidats sont répartis dans 5 781 centres d'examen et dans 108 pays à travers le monde.

Le plus jeune candidat a 8 ans

Chaque année, les candidats sont toujours plus jeunes. Et cette session établit un nouveau record : le plus jeune inscrit n’a que 8 ans. Pour rappel, en 2023, la plus jeune candidate (9 ans) n’avait pas obtenu son diplôme.

Le plus âgé des candidats, lui, affiche 78 ans au compteur.

2 502 972 copies à corriger

Les correcteurs des épreuves terminales auront à traiter 2 502 972 copies. Une tâche gigantesque assurée par 68 375 correcteurs. Chaque copie corrigée est rémunérée 5 euros, et 9,60 euros de l’heure pour les épreuves orales, une rémunération à peine supérieure au smic.

Trois spécialités concentrent 55 % des candidats

Trois spécialités dominent parmi les candidats au bac général : les mathématiques avec 172 043 inscrits, suivies des sciences économiques et sociales (SES) avec 133 532 élèves, puis la physique-chimie avec 122 422 candidats. À elles seules, ces trois matières regroupent 55 % des candidats.

Du côté du bac technologique, le trio de tête est composé de la série STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) avec 78 378 candidats, suivie de la STI2D (technologie de l'industrie et du développement durable) avec 27 343 élèves et enfin la ST2S (technologies de la santé et du social) avec 20 318 inscrits.

560 cas de fraude en 2024

Les détecteurs de téléphones portables suffiront-ils à freiner la triche ? L’an dernier, 560 cas de fraude ont été signalés, soit 69 de plus qu’en 2023. Sur ces dossiers, 404 ont été sanctionnés (72 %), dont 223 avec sursis. Seize élèves ont écopé d’une interdiction ferme de passer des examens pendant 5 ans.

Les nouvelles technologies sont majoritairement en cause : 52,47 % des fraudes impliquent smartphones, montres connectées, oreillettes ou tablettes. Les antisèches traditionnelles représentent 27,97 %, l’intelligence artificielle 4,7 %, et le plagiat ou falsification de documents 3,21 %.

Jusqu’à 5 ans d’interdiction de passer un examen

Les sanctions pour fraude sont lourdes. Administrativement, un tricheur risque jusqu’à 5 ans d’interdiction d’examen. En 2024, 16 élèves ont reçu cette sanction.

Sur le plan pénal, les fraudeurs encourent jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende, notamment en cas de divulgation de sujets ou d’usurpation d’identité. Ces peines restent cependant rares.

SOURCE : LEPOINT