Palmarès QS 2026 : la France conserve 35 établissements classés, PSL reste premier mais perd 4 places

La France conserve 35 établissements classés dans le QS 2026
Comme l’année dernière, 35 établissements français figurent dans l’édition 2026 du classement mondial des universités établi par QS, publié le 19 juin 2025. Ils sont toujours 14 dans le top 500. Au total, 17 établissements reculent dans le classement, et 13 progressent. PSL reste l’établissement français le mieux classé (28e), mais perd 4 places. Il est suivi par l’Institut polytechnique de Paris (41e, +5 rangs), et par Paris-Saclay qui, en se hissant à la 70e place (+3 rangs), détrône Sorbonne université. Les États-Unis et le Royaume-Uni continuent de dominer le top 10 mondial.
35 établissements français au classement mondial QS 2026
Comme l'année dernière, 35 établissements français figurent dans le classement mondial des universités établi par QS, rendu public le 19 juin 2025. Ce classement compte 1 500 universités réparties dans 106 systèmes d'enseignement supérieur. Au total, sur les 35 établissements français :
17 reculent dans le classement,
4 conservent leur position antérieure,
13 progressent,
une nouvelle université a fait son entrée : l’université de Bretagne Occidentale,
l’École des Ponts ParisTech sort du classement du fait de son intégration dans l’Institut polytechnique de Paris.
L’université PSL conserve sa position d’établissement français le mieux classé, se plaçant au 28e rang mondial malgré un léger recul de quatre places. Il perd du terrain "dans la plupart des neuf indicateurs, tout en améliorant son classement dans l’indicateur de durabilité".
Paris-Saclay détrône Sorbonne université dans le trio français
Le trio tricolore se modifie : si PSL et l’IPP (41e, +5) conservent leur première et deuxième place sur le podium français, Sorbonne université quitte sa 3e position pour se retrouver 4e (de 63e à 72e), laissant la place à Paris-Saclay (73e à 70e).
L’université de Bordeaux fait son entrée dans le top 500
Aix-Marseille université est celle qui a le plus progressé, gagnant 53 places (de 481e à 428e), "grâce à des gains significatifs dans les domaines de la réputation des universités et des employeurs, des résultats en matière d’emploi et du développement durable", indique QS. L’université de Bordeaux fait son entrée dans le top 500 à la 494e, progressant de 41 places. QS souligne "l’amélioration de sa réputation académique et de son réseau de recherche international".
Elle est suivie par l’université de Strasbourg, qui gagne 36 places pour atteindre le 420e rang, du fait "d’améliorations dans les domaines des résultats en matière d’emploi et du développement durable".

Un taux d’employabilité en déclin
En regardant de plus près les neuf indicateurs du classement, le cabinet analyse les forces et les faiblesses du système français. Ainsi, il relève que la France enregistre un "déclin général" des indicateurs d’employabilité, avec seulement 32 % de ses institutions améliorant les résultats en matière d’emploi.
Néanmoins, l’IPP se démarque en se classant au 14e rang mondial pour la réputation des employeurs et au 25e rang pour les résultats en matière d’emploi.
Un réseau international de recherche performant
À contrario, le réseau international de recherche est l’indicateur le plus performant de la France, avec 10 institutions dans le top 100 mondial et 6 dans le top 20. L’université PSL se classe au troisième rang mondial.
"Ces classements montrent que si la France continue d’exceller dans la collaboration internationale en matière de recherche, elle risque de perdre son élan là où cela compte le plus : l’attraction des talents, la visibilité de la recherche et l’employabilité des diplômés", analyse Jessica Turner, PDG de QS.
Alerte sur la visibilité mondiale de la France
En effet, un point d’alerte est soulevé par QS : la France connaît "une baisse significative" de sa visibilité mondiale. 88 % des établissements enregistrent une baisse du nombre de citations par faculté, et les taux de professeurs et d’étudiants internationaux diminuent également, "ce qui témoigne des difficultés persistantes à attirer des talents internationaux".
En revanche, le développement durable est un point positif : 44 % des universités françaises progressent dans ce domaine. L’université Paris-Saclay arrive en tête au niveau national et se classe au 39e rang mondial, suivie de Sorbonne université (68e) et de PSL (83e).
Les États-Unis et le Royaume-Uni dominent le top 10 mondial
Sur la scène internationale, les États-Unis sont le pays le plus représenté avec 192 établissements classés, suivis du Royaume-Uni avec 90 établissements et de la Chine (continentale) avec 72 universités. Le MIT a été désigné meilleure université du monde pour la quatorzième année consécutive, réaffirmant ainsi sa position de leader mondial. L’Imperial College London conserve la deuxième place, tandis que Stanford University revient dans le trio de tête, gagnant trois rangs.
Dans le top 20, les institutions asiatiques poursuivent leur ascension : l’université de Pékin atteint la 14e place, l’université technologique de Nanyang (Singapour) la 12e, et l’université de Hong Kong progresse de six places pour atteindre la 11e position, "la plus élevée de son histoire".
La France apparaît comme le quatrième système d’enseignement supérieur le plus représenté parmi les États membres de l’UE, indique QS. "L’Irlande, les Pays-Bas et le Danemark, dont les systèmes d’enseignement supérieur sont nettement plus petits que ceux de la France, se distinguent cette année parmi les pays de l’UE qui ont plus de cinq universités classées et qui ont le plus progressé", peut-on lire.

SOURCE : AEFINFO

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