Près des trois quarts des actifs envisagent une évolution professionnelle d’ici deux ans

Une volonté croissante de changer de trajectoire
Selon l’édition 2025 du baromètre de l’évolution professionnelle publiée le 15 septembre 2025 par Mon CEP - Avenir actifs, 72 % des personnes en activité envisagent une évolution professionnelle d’ici deux ans. Les salariés de plus de 50 ans sont particulièrement représentés parmi les 51 % qui adoptent une attitude attentiste face aux transformations du travail, contrairement aux plus jeunes. Plus globalement, le nombre d’actifs connaissant le conseil en évolution professionnelle atteint en 2025 les 49 % (+6 points). Parmi les 14 % qui l’ont déjà testé, 80 % soulignent sa gratuité, son accessibilité et la qualité de la prestation.
L’impact des transformations du travail sur les projets
Le baromètre, réalisé par l’Ifop auprès de 4 810 actifs, montre que 51 % préfèrent attendre avant de s’engager dans un projet d’évolution. Mais il révèle aussi que 72 % envisagent une évolution professionnelle dans les deux ans à venir, en progression de cinq points par rapport à 2024 et de huit points par rapport à 2023. Alors que le marché de l’emploi se resserre, l’évolution professionnelle apparaît comme une solution pour sécuriser son avenir.
L’étude souligne que les attentes varient selon les générations mais que plusieurs enjeux demeurent centraux : la sécurisation de l’emploi, l’impact grandissant de l’intelligence artificielle et la redéfinition du rapport au travail. L’intelligence artificielle s’impose progressivement comme le facteur de transformation le plus marquant pour 35 % des salariés, contre 29 % en 2024 et 22 % en 2023. La transition écologique, quant à elle, recule en importance avec 28 % (-7 points).
Des salariés majoritairement attachés à leur secteur
Si 31 % des actifs réfléchissent dès maintenant à leur avenir professionnel, 18 % ont déjà entamé des démarches concrètes. Dans un contexte de crise économique et sociale, la mobilité devient une réponse privilégiée pour sécuriser les parcours. Ainsi, 56 % souhaitent évoluer dans le même secteur d’activité, 22 % visent une reconversion dans un autre domaine, 12 % envisagent un changement de fonction sans quitter leur secteur et 6 % aspirent à créer leur entreprise.
Une majorité (58 %) imagine une évolution au sein même de leur entreprise, alors que 33 % voudraient changer d’employeur et 9 % quitter le salariat. Comme les années précédentes, le salaire reste le critère déterminant pour 93 % des sondés, suivi par la reconnaissance (86 %), la réduction du stress (81 %), l’ambiance de travail (80 %), la charge de travail (78 %) et la diversité des missions (78 %). L’étude insiste sur la progression notable du souhait d’acquérir de nouvelles qualifications (+4 points), confirmant le besoin de consolider son employabilité.
Une fracture générationnelle face à l’évolution
Le sondage met en évidence des différences de stratégie selon l’âge. Les salariés de plus de 50 ans adoptent une posture prudente. Ils représentent une part importante des 51 % qui déclarent préférer "attendre et voir" avant d’agir. Ce comportement traduit la volonté de privilégier la sécurité de l’emploi et la formation continue, en misant sur une évolution interne et le maintien de leur poste.
À l’inverse, les actifs de moins de 40 ans, et plus encore ceux de moins de 30 ans, considèrent l’évolution professionnelle comme une opportunité. Pour eux, elle représente un levier d’autonomie, d’amélioration des conditions de travail et d’acquisition de compétences nouvelles. Ils sont 31 % à avoir déjà lancé des démarches concrètes.
Le rôle croissant de mon cep dans les parcours professionnels
Le baromètre révèle également qu’un actif sur deux (49 %) connaît désormais le service public d’accompagnement à l’évolution professionnelle, en hausse de six points. De plus, 14 % en ont déjà bénéficié, soit trois points de plus qu’en 2024. Parmi eux, plus de 80 % saluent la gratuité du dispositif, son accessibilité et la qualité de l’accompagnement. Toutefois, la diversité des prestations reste mal connue. Si 47 % associent Mon CEP à une aide à la formation, beaucoup ignorent qu’il facilite aussi le dialogue avec l’employeur, qu’il permet de prendre du recul sur sa carrière ou encore qu’il soutient les projets entrepreneuriaux.
Signe encourageant, en cas de difficulté, 64 % des actifs se déclarent prêts à se tourner vers Mon CEP. Cette progression témoigne d’un ancrage durable de ce dispositif dans le paysage professionnel.
Les raisons de ne pas recourir à mon cep
Lorsqu’ils envisagent une évolution professionnelle sans faire appel à Mon CEP, 37 % des actifs estiment pouvoir se débrouiller seuls, 31 % jugent que leurs projets ne sont pas encore suffisamment avancés et 22 % considèrent que cela ne correspond pas à leur profil. En cas de difficulté, la majorité se tourne d’abord vers son entourage (77 %), puis vers internet (66 %). Mon CEP arrive en troisième position avec 64 %, presque à égalité avec le recours au manager ou aux collègues (63 %).

SOURCE : AEF INFO

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