Réforme du concours d'internat de médecine : la Conférence des doyens défend une approche "équitable"

La Conférence des doyens a soutenu ce mercredi 28 août la réforme du concours d'internat de médecine, malgré la suppression de plus de 1 500 postes pour la rentrée actuelle par rapport à l'année précédente.
Cette réforme, qui a suscité une pétition de 55 000 étudiants dénonçant une "profonde injustice", vise à améliorer l'évaluation des compétences pratiques et du parcours des candidats. Selon les doyens, le système mis en place est "équitable" et repose sur le "mérite" ainsi que les besoins en santé publique, afin de garantir le bon fonctionnement des hôpitaux.
Les internes, étudiants de troisième cycle qui commencent leur spécialisation après la sixième année de médecine, passent un concours pour choisir leur spécialité et leur affectation géographique. Cette année, la réforme a entraîné une réduction du nombre de nouveaux internes, car environ 800 étudiants ont choisi de redoubler pour éviter les incertitudes liées à la nouvelle formule. Le gouvernement rapporte un taux d'échec de 2% parmi les candidats.
Une réforme jugée "importante" et "favorable aux étudiants"
La réforme a entraîné une réduction significative du nombre de postes disponibles dans les hôpitaux, avec un déficit d'environ 1 000 postes par rapport à 2023. Les doyens défendent cette réforme en soulignant qu'elle permet de mieux aligner les postes ouverts avec les besoins en santé publique, notamment en soutenant des spécialités comme la psychiatrie, la pédiatrie et la chirurgie pédiatrique.
Selon eux, le nombre de postes ouverts est adapté en fonction du nombre de candidats et des choix politiques de santé, et l'impact sur le fonctionnement des hôpitaux sera limité. La promotion actuelle, qui intègre environ 40 000 internes sur une période de 4 à 6 ans, ainsi que la prochaine promotion prévue pour 2025, devraient dépasser les 10 500 étudiants.
Les doyens estiment qu'une ouverture plus large des postes cette année aurait créé une situation d'inéquité par rapport aux générations précédentes et futures, et qu'un "rééquilibrage" est nécessaire pour garantir une distribution équitable des spécialités et des territoires.

SOURCE : BFM TV

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

Le réseau d’alumni : pourquoi chaque établissement devrait l’activer

Réseau alumni : créez et animez une communauté qui fait grandir vos étudiants
