Université Lumière Lyon 2 : les étudiants soulignent encore des différences entre les campus de Lyon et Bron

L’université réalise tous les trois ans une enquête pour mieux cerner les conditions d’études vécues par ses étudiants. De manière générale, ces derniers se déclarent plutôt satisfaits du cadre de formation et de travail. L’enquête est menée par l’Observatoire de la formation, de l’insertion professionnelle et de la vie étudiante (Ofive) en lien avec la Direction de la vie étudiante et des campus. Cette année, 5 083 étudiants y ont participé, soit un sur quatre.
Résultat : 86 % des répondants sont satisfaits de la cohérence globale de leur formation et 86 % disent bien s’être adaptés à la vie universitaire. Toutefois, l’étude révèle à nouveau des écarts d’appréciation entre les deux sites : Porte des Alpes à Bron-Saint-Priest et Berges du Rhône à Lyon.
Des conditions très inégales selon les campus
Les retours pointent de nombreux déséquilibres, notamment sur le campus Porte des Alpes. Les étudiants y dénoncent un manque d’espaces de travail ou de restauration, une infrastructure limitée, ainsi que des difficultés concernant certains services du quotidien : l’accès aux toilettes, aux distributeurs ou encore aux équipements.
La qualité perçue de la formation est elle aussi très variable selon les cursus, ce qui participe à ces ressentis contrastés.
Une modernisation en cours à Bron
L’université prévoit des améliorations, en particulier à Bron. L’ouverture de nouvelles résidences étudiantes dès septembre, suivie par la mise en service de la Ruche — un nouveau bâtiment qui accueillera notamment la bibliothèque universitaire à la rentrée 2026 — devrait favoriser de meilleures conditions d’accueil. Ces aménagements visent à réduire les écarts constatés entre les deux campus.
Des emplois du temps trop chargés
L’organisation des journées est un autre point sensible : 31 % des étudiants évoquent une répartition des horaires peu satisfaisante. Ils pointent des journées trop longues ou trop condensées, un manque de pauses pour se restaurer, et une charge de travail jugée trop lourde ou déséquilibrée dans la semaine. Ces critiques soulignent le besoin d’un meilleur équilibre entre cours, pauses et vie étudiante.
La santé mentale, une préoccupation croissante
Au-delà de l’aspect matériel et organisationnel, l’étude insiste sur un sujet en constante progression : la santé mentale des étudiants. C’est un enjeu désormais central pour les établissements, qui sont appelés à renforcer leur accompagnement et leurs dispositifs de soutien.
À travers cette enquête, l’université entend mieux comprendre les attentes et les difficultés de ses étudiants, dans une logique d'amélioration continue.

SOURCE : LE PROGRÈS

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