À l’occasion de la rentrée scolaire, le gouvernement démissionnaire dévoile une campagne choc contre le harcèlement

À l’occasion de la rentrée scolaire, le gouvernement démissionnaire a lancé une campagne percutante pour prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire, cheval de bataille de Gabriel Attal. Le Premier ministre démissionnaire a déclaré que combattre ce "poison" était "sa priorité absolue" avant de quitter Matignon.
Une campagne fondée sur des témoignages réels
Cette campagne repose sur des témoignages authentiques d’enfants et d’adolescents victimes de violence verbale, physique ou psychologique répétée. Benjamin Muller analyse la vidéo et son message dans l’émission "Bonjour ! La Matinale TF1".
Un million d’enfants victimes de harcèlement chaque année
L’objectif de la campagne est de comparer la réalité vécue par les adolescents avec la perception des parents concernant le harcèlement. On constate que les parents sont souvent loin de la réalité de la violence subie par les victimes. Il est essentiel de rappeler aux adultes, qu’ils soient parents, grands-parents ou enseignants, l’importance de ne pas minimiser ce fléau qui touche plus d’un million d’enfants et d’adolescents chaque année.
Donner aux enfants les moyens de se défendre
Lancée en même temps que la rentrée scolaire, cette campagne vise également à armer les enfants pour qu’ils puissent faire face à une situation de harcèlement. Le comédien Damien Jouillerot, qui a lui-même été victime de harcèlement dans son enfance, souligne l’importance d’en parler. "J’en parle à mes enfants depuis qu’ils sont petits, autant du côté des victimes que des harceleurs. Ainsi, s’ils sont témoins d’une situation de harcèlement dans la cour ou en classe, ils peuvent venir en aide à la personne concernée."
Anticiper pour mieux protéger les enfants
Les spécialistes et la communauté éducative sont divisés sur la meilleure approche. Certains estiment que si les enfants doivent s’exprimer, ce sont les adultes qui doivent prendre en charge la situation. D’autres pensent qu’il est crucial d’armer les enfants pour qu’ils puissent réagir eux-mêmes en cas de harcèlement. La psychologue Emmanuelle Piquet, fondatrice des centres "à 180 degrés", explique : "Gérer les comportements problématiques est une compétence que les enfants doivent acquérir. Ils ne pourront pas toujours compter sur des adultes pour gérer leurs relations à leur place. Notre rôle en tant qu’adultes est de les accompagner, sans pour autant les abandonner."

SOURCE : TF1 INFO

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

"ChatGPT nous oblige à redéfinir notre métier" : un professeur d’histoire-géo spécialisé en intelligence artificielle

Nouveau bachelor agro : les modalités détaillées dans des projets de décrets
