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COMMUNICATION
14
May 2025

Analyse : l'usage des réseaux sociaux par la Génération Z en 2025

Fréquence d’utilisation, plateformes privilégiées, impacts négatifs : l'enquête annuelle réalisée par Diplomeo, en collaboration avec BDM, examine en détail les comportements des jeunes de 16 à 25 ans sur les réseaux sociaux.

Comment la jeune génération perçoit-elle les réseaux sociaux ?

Diplomeo, une plateforme gratuite spécialisée dans l’orientation et la formation des étudiants, offre des éclairages dans le cadre de son enquête annuelle. Menée en collaboration avec BDM, cette étude a interrogé 444 jeunes, filles et garçons, âgés de 16 à 25 ans. Dans cet article, nous vous dévoilons les principaux résultats de cette analyse.

Instagram, Snapchat et TikTok : les réseaux sociaux favoris des 16-25 ans

Souvent considérée comme la plateforme sociale incontournable, avec ses 2 milliards d’utilisateurs, Instagram reste particulièrement apprécié par les jeunes. D’après l’enquête de Diplomeo, 76 % des 16-25 ans l’utilisent, ce qui en fait le réseau le plus fréquenté, devant Snapchat (63 %) et TikTok (60 %).

Cependant, la fréquentation de ces trois plateformes a diminué par rapport à la précédente édition de l’enquête : en 2023, Instagram attirait 90 % des jeunes de cette tranche d’âge, tandis que Snapchat comptait 80 % d’utilisateurs et TikTok 63 %. L’application de ByteDance, qui traverse une phase difficile depuis le début de l’année, reste principalement populaire auprès des jeunes de moins de 20 ans, note Diplomeo.

En dehors de ce trio dominant, LinkedIn séduit 43 % des répondants, devant Pinterest, utilisé par 40 % des 16-25 ans. Ce chiffre était attendu, car la Génération Z est devenue le principal public de la plateforme d’inspiration visuelle ces derniers mois. En revanche, Facebook peine à regagner l’attention de cette tranche d’âge, malgré ses efforts pour séduire un public plus jeune. L’ancienne plateforme phare des Millennials n'est adoptée que par 38 % des 16-25 ans. Elle devance X, utilisée par 28 % des répondants, et BeReal, qui attire 23 % des jeunes (contre 29 % en 2023).

Parmi les réseaux sociaux les moins populaires, Bluesky, Mastodon et Yubo réunissent chacun moins de 5 % des participants. Threads, lancé par Meta pour rivaliser avec X, n'a pas réussi à s’imposer non plus : seulement 10 % des jeunes de 16 à 25 ans l’utilisent régulièrement.

Certaines plateformes, comme X, voient leur popularité diminuer chez la Gen Z

Les jeunes commencent-ils à se détourner des réseaux sociaux ? Pas encore, si l’on considère le temps qu’ils y consacrent chaque jour (voir plus bas). Bien que près de 4 répondants sur 10 aient quitté un réseau social au cours de l’année, ce phénomène semble plutôt restreint. Parmi ceux qui ont pris cette décision, 32 % ont supprimé leur compte sur X, une plateforme affaiblie par la désinformation, le cyberharcèlement et les polémiques depuis son rachat par Elon Musk. En outre, 31 % des départs concernent TikTok, parfois critiqué pour son côté addictif, tandis que 18 % ont quitté Facebook.

Selon Diplomeo, les jeunes expliquent ces suppressions par un usage réduit de l’application (51 %), son aspect chronophage (38 %) ou une perte d’intérêt pour le contenu proposé (37 %). Moins fréquemment, leur départ est lié à un désaccord avec la ligne éditoriale du réseau (14 %) ou avec les opinions des utilisateurs (9 %). Certains mentionnent également le désir de mieux protéger leurs données personnelles (6 %).

Une fréquence d’utilisation soutenue, qui tend à augmenter

Entre 1h et 3h : c'est le temps que passe plus d’un jeune sur trois (35 %) sur les réseaux sociaux chaque jour. Parmi les 16-25 ans, 28 % y consacrent entre 3 et 5 heures, tandis que 23 % y passent plus de 5 heures.

Cette fréquence d’utilisation est donc assez élevée et semble même en augmentation, selon 38 % des sondés. Cette tendance pourrait-elle frôler l'addiction ? Les résultats de l’enquête amènent à se poser la question : 88 % des jeunes affirment ne pas pouvoir se passer des réseaux sociaux au quotidien, ou seulement pour une période brève – quelques jours (31 %), plusieurs semaines (26 %) ou quelques heures (14 %).

Désormais profondément intégrés dans la vie quotidienne des 16-25 ans, les réseaux sociaux sont principalement utilisés pour :

  • Discuter avec des amis : 75 %,
  • Se détendre et passer le temps : 68 %,
  • Suivre les actualités : 66 %,
  • Trouver des informations utiles : 45 %,
  • Suivre ses artistes préférés : 32 %,
  • Partager des moments du quotidien avec ses proches : 23 %.

L’enquête de Diplomeo a aussi exploré l’évolution des comportements de recherche d’informations chez les jeunes, souvent perçue comme en pleine mutation – notamment avec une préférence pour des plateformes telles que TikTok, au détriment de Google. Certaines plateformes semblent ainsi de plus en plus populaires pour s’informer, comme Instagram (51 %), YouTube (47 %), TikTok (38 %) ou LinkedIn (25 %). Même si Google demeure le moteur de recherche préféré des jeunes, souligne Diplomeo.

Stress, perte de temps, cyberharcèlement : des effets néfastes qui pèsent sur la jeune génération

Bien que les réseaux sociaux permettent d'acquérir de nouvelles compétences (40 %), de partager du contenu avec ses proches (51 %) ou de se détendre (44 %), ils ont aussi un impact négatif sur la santé mentale, comme le rappelle l'enquête de Diplomeo. Plusieurs effets nuisibles sont identifiés par les répondants :

  • 63 % estiment qu'ils altèrent leur concentration,
  • 58 % les considèrent comme une source de perte de temps,
  • 42 % jugent qu'ils encouragent des comparaisons défavorables,
  • 31 % affirment qu'ils génèrent de l'anxiété ou du stress,
  • 29 % soulignent qu'ils les exposent à des contenus choquants.

Plus préoccupant encore : 11 % des sondés rapportent avoir été victimes de harcèlement en ligne au moins une fois, et 4 % plusieurs fois. L'enquête montre que les jeunes femmes sont surtout harcelées par des camarades de classe (51 %), tandis que les jeunes hommes le sont davantage par des inconnus (50 %). Ces comportements inappropriés se produisent principalement sur Instagram (41 %), qui tente de lutter contre ce phénomène, notamment grâce à l’introduction des comptes Adolescents. Le harcèlement est également constaté sur Snapchat (30 %), Facebook (20 %), X (12 %) et TikTok (9 %).

Heureusement, les victimes sont de moins en moins réticentes à en parler : 38 % des victimes se sont confiées à leurs parents, 33 % à des amis, 15 % l’ont signalé à leur établissement scolaire et 16 % aux autorités compétentes. Près d’un jeune sur deux (45 %) choisit de restreindre l'accès à ses publications en mettant son compte en privé. Ce réflexe est particulièrement répandu chez les femmes (57 % contre 33 % chez les hommes).

Conclusion

Aujourd’hui, les réseaux sociaux représentent un outil incontournable pour les établissements scolaires. Ils permettent non seulement de renforcer leur notoriété, mais aussi de créer un lien de proximité avec leur communauté et de valoriser leurs actions auprès des élèves et de leurs familles. Une stratégie bien pensée sur ces plateformes peut véritablement faire la différence.

Chez Ekole, nous aidons les acteurs du monde éducatif à tirer pleinement parti du numérique en les accompagnant dans la gestion et le développement de leur présence en ligne. Envie de structurer votre communication sur les réseaux sociaux ? Parlons-en !

SOURCE : Blogdumodérateur

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