Apprentissage : le nombre de contrats a continué à progresser en 2024 pour atteindre 878 900

En 2024, le secteur de l’apprentissage en France affiche une dynamique positive, tant dans les secteurs publics que privés. Le nombre de contrats conclus a connu une progression notable, témoignant d’un intérêt renouvelé pour cette voie d’insertion professionnelle. Ce dispositif, qui vise à offrir une formation de qualité et une insertion professionnelle réussie aux jeunes, s’inscrit dans une stratégie plus large d’adaptation aux besoins en compétences des entreprises.
Évolution des contrats d’apprentissage
Les chiffres publiés par le ministère du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles révèlent que 878 900 nouveaux contrats ont débuté en 2024, contre 851 760 en 2023. À la clôture de l’année, 1,043 million de contrats étaient en vigueur, marquant ainsi une hausse par rapport aux 1,016 million constatés l’année précédente. Cette augmentation de 3,2 % pour les nouveaux contrats et de 2,6 % pour les contrats en cours illustre la tendance positive de l’apprentissage en France.
Une formation d’excellence pour une insertion réussie
Le ministère met en avant l’apprentissage comme un parcours d’études d’excellence qui permet d’assurer une insertion professionnelle de qualité pour les jeunes. En fournissant aux entreprises des compétences adaptées aux exigences du marché, ce système répond efficacement aux besoins en main-d’œuvre qualifiée. Le dispositif favorise ainsi une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi, garantissant une montée en compétence progressive des apprentis.
Disparités selon le niveau de formation
Pour la première fois depuis 2011, la progression des nouveaux contrats d’apprentissage a été plus marquée dans le cadre des formations relevant de l’enseignement secondaire (+5,5 %) que dans celui des formations supérieures (+1,7 %). Par ailleurs, le pourcentage de contrats concernant des formations de niveau bac+2 ou supérieur a légèrement reculé pour atteindre 61 % en 2024. Ces évolutions illustrent une diversification des parcours et une adaptation des formations aux besoins spécifiques du marché de l’emploi.
Évolution des profils et investissements
L’âge moyen d’entrée en apprentissage a connu une légère augmentation, 58 % des contrats ayant été signés par des jeunes âgés de 20 ans ou plus, soit une hausse d’un point par rapport à 2023. Ce phénomène pourrait refléter une tendance à prolonger le parcours de formation ou à retarder l’entrée dans le monde professionnel. Par ailleurs, l’expansion du nombre de nouveaux contrats d’apprentissage depuis 2018, multiplié par 2,5 entre 2018 et 2022, s’explique en partie par la mise en place de dispositifs d’aides financières conséquents destinés aux entreprises.
Investissements et ajustements des aides à l’embauche
Selon l’économiste Bruno Coquet de l’OFCE, la dépense nationale liée à l’apprentissage s’élevait à 24,9 milliards d’euros en 2023, ce qui revient à un investissement moyen de 26 000 euros par apprenti, incluant les exonérations sociales et fiscales ainsi que les contributions à l’assurance chômage. Cependant, face à ces montants élevés, des ajustements ont été opérés : pour 2025, l’aide à l’embauche d’un apprenti sera réduite, passant de 6 000 à 5 000 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés et à 2 000 euros pour celles de 250 salariés et plus. Ces modifications visent à mieux maîtriser les dépenses publiques tout en continuant à encourager l’engagement des entreprises dans la formation des jeunes.
Perspectives et implication de la communauté
Face à cette évolution constante, l’apprentissage se positionne comme une voie prometteuse pour l’avenir des jeunes et pour le développement des compétences au sein des entreprises. La dynamique positive relevée en 2024 incite également à une réflexion sur les dispositifs de soutien et d’accompagnement, tant pour les apprenants que pour les structures formatrices. Votre opinion compte : rejoignez la communauté laprovence.com et partagez vos réactions sur ces évolutions majeures dans le secteur de l’apprentissage.
Cette analyse détaillée démontre que l’apprentissage continue de se renforcer comme un outil essentiel pour la formation et l’insertion professionnelle, tout en nécessitant des ajustements pour répondre aux exigences d’un marché en constante évolution.

SOURCE : LA PROVENCE

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