Apprentissage : la massification impacte-t-elle la qualité des formations ?

Une note d’études de France compétences, publiée le 30 janvier 2025, met en lumière une évolution préoccupante concernant les taux de rupture des contrats d’apprentissage. Entre 2017 et 2022, ces taux ont progressé de 8 points dans les formations supérieures, atteignant 18 %, tandis que dans le secondaire, l’augmentation n’a été que de 2 points, portant le taux à 26 % en 2022. Ce phénomène est l’un des principaux "points de vigilance relatifs à la qualité de l’apprentissage".
Un autre aspect mis en avant par la note concerne la recherche de rentabilité économique des opérateurs de formation (OFA), qui pourrait entrer en conflit avec la qualité des formations proposées. La quête de profit pourrait mener à des stratégies qui nuisent à la formation, un enjeu majeur souligné par France compétences.
Plus précisément, la note indique que dans les formations supérieures, le taux de rupture des contrats d’apprentissage a augmenté de manière significative, atteignant 18 % en 2022, contre 10 % en 2017. À l’inverse, dans le secondaire, cette hausse est plus modérée, avec un taux de rupture de 26 % en 2022. Cette tendance suggère que le taux de rupture des contrats d’apprentissage dans le supérieur dépasse désormais celui des formations de niveau baccalauréat. De plus, la hausse des taux de rupture dans le supérieur n’est pas compensée par une diminution des ruptures nettes, qui, au contraire, ont augmenté dans le supérieur, alors qu’elles sont restées stables dans le secondaire entre 2017 et 2021.

SOURCE : AEFINFO

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