Attal et Belloubet inaugurent une rentrée scolaire inédite et pleine d'incertitudes

Ce lundi, 12 millions d'élèves ont repris le chemin de l'école et le gouvernement démissionnaire a lancé une campagne contre le harcèlement scolaire. Mais l'incertitude politique laisse de nombreuses questions et réformes en suspens.
Chacun séparément
Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, et la ministre démissionnaire de l'Éducation, Nicole Belloubet, ont fait bande à part ce lundi à l'occasion de la rentrée scolaire pour 12 millions d'élèves et plus de 1 million de personnels. Ils ont marqué leurs différences alors que l'éducation nationale traverse un moment inédit, sans ministre titulaire et avec de nombreuses réformes dont l'avenir est incertain.
La rentrée scolaire comme aboutissement
"La rentrée scolaire est l'aboutissement d'un travail qui a été engagé depuis de nombreux mois", a souligné Gabriel Attal pour apaiser les inquiétudes liées à l'incertitude politique de cette rentrée pas comme les autres. Le Premier ministre démissionnaire a choisi de se rendre dans une école élémentaire des Hauts-de-Seine plutôt que dans un collège, malgré la mise en place des groupes de « besoin » en français et en mathématiques pour les classes de 6e, une des grandes nouveautés de la rentrée.
Campagne contre le harcèlement
Mesure phare de son plan « choc des savoirs », présenté fin 2023 lorsqu'il était encore à l'Éducation nationale, ces groupes sont vivement critiqués par une partie du monde éducatif. En pratique, la plupart des collèges appliqueront cette nouvelle mesure « a minima », entre résistance de principe et manque de moyens. Ces groupes, qui devraient également concerner les classes de 4e et 3e l'an prochain, seront appliqués « avec souplesse et pragmatisme », a convenu Nicole Belloubet ces derniers mois.
En plus de sa réforme du « choc des savoirs », Gabriel Attal a principalement profité de la rentrée scolaire pour lancer « une nouvelle campagne contre le harcèlement à l'école », un sujet qu'il avait rapidement pris en main à son arrivée rue de Grenelle. « C'est un sujet très important qu'il convient de prendre à bras-le-corps, mais mettre la lumière sur ce sujet consensuel en cette rentrée scolaire est aussi une manière d'éviter de parler des sujets qui fâchent », estime Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat d'enseignants SNES-FSU, la principale organisation syndicale du second degré.

SOURCE : LES ECHOS

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