Bac 2025 : les lycéens pensent-ils déjà aux vacances et aux fêtes ?

Entre relâchement et contrôle continu rassurant
« Le bac, c’est dans la poche. » Devant le lycée Édouard-Herriot à Lyon, un groupe de Terminales échange en riant. À quelques jours de l’épreuve de philosophie du lundi 16 juin, l’ambiance est décontractée. Grâce au contrôle continu, beaucoup considèrent que l’essentiel est déjà acquis.
Matheo résume l’état d’esprit général : « On sait qu’on l’a, donc c’est juste une formalité. » Pour lui, ce qu’il faut fêter, ce n’est pas tant le diplôme que la fin du stress.
Un diplôme moins solennel que prévu ?
Dans ce lycée réputé, les élèves ont souvent déjà une place en études supérieures. « Le bac, on nous le vend comme un moment clé, mais c’est devenu comme le brevet », affirme Aloïs.
Pour elle, ce sera révisions rapides avant un été bien rempli entre fête, alcool et petits boulots. De son côté, Thomas a déjà commencé à sortir régulièrement : « On bosse la semaine et on profite comme il faut le week-end. »
Mentions, prime et motivation financière
Malgré la décontraction ambiante, la mention reste un objectif pour certains. Clotilde est confiante : « Je sais que je vais l’avoir, la vraie question c’est avec quelle moyenne ? »
Pierre, lui, vise la mention Très bien, notamment pour décrocher la prime de 500 € versée par la région Auvergne-Rhône-Alpes : « C’est ma seule motivation », admet-il franchement.
Une ambiance plus studieuse en province
À Saint-Céré, dans le Lot, la pression est différente. Au lycée Jean-Lurçat, Justine a validé le bac avec le contrôle continu, mais elle reste mobilisée. « Mes parents espèrent une mention bien ou très bien. Je ne veux pas les décevoir. »
Bien organisée, elle a préparé des fiches toute l’année, écoute attentivement en classe, et complète ses révisions avec des vidéos en ligne.
Révisions au vert pour certains élèves
Du côté du lycée Jeanne-d’Arc d’Argentat en Corrèze, Elisée prépare les épreuves autrement : une semaine de révisions dans un camping, en compagnie des enseignants de philo et de spécialité.
« On révise dans la nature, c’est décontracté, au bord de la piscine. Le soir, on dort dans des bungalows. » Pas de grosse soirée prévue pour lui, juste un repas familial pour célébrer la fin du lycée.
Entre stress et espoirs de fête
Tout le monde n’est pas aussi serein. Paul-Élie, camarade d’Elisée, avoue son inquiétude : « Je dois absolument assurer les épreuves écrites pour l’avoir. »
Et s’il réussit ? Il ne cache pas son envie : « Là, ce sera une grosse teuf, c’est sûr ! »

SOURCE : 20 MINUTES

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