Brevet 2024 : vers une baisse des notes ?

Les collégiens de troisième ont planché sur les épreuves écrites du brevet les 1er et 2 juillet derniers. Cette année, une nouveauté majeure : la suppression des "collectifs académiques", un système d'arrondis qui permettait à certains élèves d'éviter le rattrapage. Cette réforme pourrait se traduire par une baisse des notes, comme l'avait déjà anticipé Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'Education nationale.
Disparition des "collectifs académiques" : un changement significatif
Jusqu'à présent, les notes au brevet étaient harmonisées au niveau de chaque académie. Cela signifie que si un élève avait une note juste en dessous de la moyenne dans son établissement, mais que la moyenne académique était plus basse, il pouvait tout de même obtenir la moyenne au brevet.
Cette année, les notes seront harmonisées au niveau national. Les élèves seront donc évalués plus rigoureusement et la moyenne nationale pourrait baisser.
Quelles conséquences pour les élèves ?
Cette réforme pourrait avoir plusieurs conséquences pour les élèves :
- Une augmentation du nombre d'élèves au rattrapage.
- Une plus grande pression sur les élèves et les enseignants.
- Une sélection plus stricte à l'entrée du lycée.
Vers un brevet plus exigeant ?
Le ministère de l'Education nationale assume le risque d'une baisse des notes. Il estime que cette réforme est nécessaire pour :
- Rehausser le niveau des élèves.
- Mieux préparer les élèves à l'entrée au lycée.
- Renforcer la confiance dans le diplôme national du brevet.
Des avis partagés
Cette réforme suscite des avis partagés. Certains y voient une mesure nécessaire pour améliorer le niveau des élèves, tandis que d'autres craignent qu'elle n'aggrave les inégalités et ne stigmatise les élèves en difficulté.
Seul le temps dira si cette réforme aura les effets escomptés. En attendant, les élèves de troisième attendent les résultats du brevet avec impatience, qui seront publiés à partir du 8 juillet prochain.

SOURCE : LA CROIX

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

"ChatGPT nous oblige à redéfinir notre métier" : un professeur d’histoire-géo spécialisé en intelligence artificielle

Nouveau bachelor agro : les modalités détaillées dans des projets de décrets
