Le concours GE2, accès à 14 écoles d'ingénieurs, supprime la notion d'admissibilité à partir de 2026

Le concours post-prépa GE2, qui permet d'intégrer l'une des 14 écoles d'ingénieurs spécialisées en géosciences et environnement, introduit des changements significatifs pour la session 2026, selon un communiqué de presse du 7 octobre 2024. À partir de cette date, la notion d'admissibilité disparaît, ce qui signifie que tous les candidats pourront se présenter aux épreuves orales, indépendamment de leur classement à l'écrit. Les écoles membres estiment que ce nouveau modèle permet d'évaluer chaque candidat sur l'ensemble de ses compétences, le rendant ainsi "plus juste et plus efficace".
Le concours G2E (géologie, eau, environnement), destiné aux élèves de classes préparatoires BCPST, évoluera en 2026. L'une des principales modifications est l'élimination de la sélection basée sur les résultats écrits. De plus, lors des épreuves orales, les candidats devront désormais obligatoirement passer une épreuve d'informatique, s'appuyant sur le programme utilisé par le concours Agro-Véto.
Un biais dans la sélection
Les écoles participantes estiment que l'ancien système, qui reposait sur une première sélection basée sur les notes d'écrit, "introduisait un biais dans la sélection", pénalisant des candidats au profil intéressant pour les écoles. Par exemple, un candidat performant en anglais et en informatique, avec un très bon Tipe, pourrait être éliminé uniquement sur la base de ses résultats écrits, alors qu'il aurait pu être admis si l'ensemble de ses compétences avait été évalué.
L'évaluation des candidats à partir des seules notes écrites ne reflète pas nécessairement leur potentiel global, et le positionnement de la barre d’admissibilité est un exercice délicat en raison des faibles marges entre le dernier admissible et le premier recalé.
C'est pourquoi, à partir de 2026, tous les candidats pourront passer les épreuves orales, "quel que soit leur rang à l'écrit". Ce changement n'affectera pas le nombre de places disponibles dans les écoles, ni leur capacité à établir une barre d'admission appropriée. Les écoles considèrent que cette nouvelle approche permettra à chaque candidat d'être évalué sur l'ensemble de ses compétences, rendant le processus "plus juste et plus efficace". Elles estiment également que l'augmentation du nombre de candidats aux épreuves orales sera gérable tant sur le plan financier qu'organisationnel. Toutefois, ce modèle, qui s'applique à G2E, un concours de taille modeste (235 places), "pourrait ne pas convenir à des concours de plus grande envergure".

SOURCE : AEF INFO

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