Éducation : 78.000 élèves scolarisés en moins dans le 1er degré en 2024

Cette annonce fait suite à celle de la suppression de 4.000 postes d’enseignants par le gouvernement en raison de la baisse démographique. Le nombre d'élèves inscrits en maternelle et élémentaire, tant dans le secteur public que privé, est en baisse de 1,2 % pour la rentrée 2024, selon une note du ministère de l'Éducation. En effet, « à la rentrée 2024, 6,262 millions d'élèves sont recensés dans les écoles publiques et privées sous contrat, soit 78.100 élèves de moins qu'à la rentrée 2023, représentant une diminution de 1,2 % des effectifs, sous l'effet de la démographie », indique la Depp, l'agence statistique du ministère, dans une note publiée vendredi.
Selon la Depp, « la baisse est plus marquée dans le secteur élémentaire (-1,5 %, soit -61.200 élèves) que dans le pré-élémentaire (maternelle) (-0,8 %, soit -18.800 élèves) et concerne presque tous les niveaux, à l'exception des effectifs des enfants de 3 ans qui progressent légèrement (+0,6 %) ». Plus précisément, à la rentrée 2024, la diminution des effectifs « est plus forte dans le secteur public que dans le privé sous contrat (-1,4 % contre -0,4 %). Elle touche davantage les zones rurales que les zones urbaines (-1,6 % contre -1,1 %) », souligne la Depp. « Toutes les académies voient leurs effectifs diminuer dans le premier degré, à l'exception de Mayotte (+1,7 %) et de la Guyane (+1,3 %). Les effectifs chutent plus fortement dans les académies de Lille (-2,3 %), Nancy-Metz (-2,1 %), Besançon et Reims (-2,0 %) », selon l'agence.
4.000 postes d’enseignants devraient être supprimés
La semaine dernière, le gouvernement a annoncé la suppression de 4.000 postes d'enseignants lors de la présentation du budget 2025, suscitant de vives réactions de la part des syndicats enseignants, qui parlent d’« une véritable saignée ». Le ministère met en avant la baisse du nombre d'élèves, « qui devrait s'accélérer avec 97.000 élèves en moins à la rentrée 2025 ».
La ministre de l'Éducation, Anne Genetet, a toutefois déclaré dimanche que « des évolutions » sont encore possibles lors du « débat parlementaire ». Suite à cette annonce, les syndicats enseignants ont menacé de faire grève et ont été reçus mercredi par le cabinet de la ministre. En attendant le débat parlementaire, le cabinet leur a proposé de relancer « l'agenda social », sans plus de précisions, selon les syndicats. De leur côté, le ministère a présenté à la presse plusieurs chantiers qu'il compte ouvrir prochainement, tels que les bas salaires, les progressions de carrière ou encore les conditions de travail, sans en préciser le financement.

SOURCE : LE FIGARO

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