Éducation : Laurence Garnier appelle à anticiper l’impact de l’IA dans les écoles

L’ancienne secrétaire d’État s’empare des défis liés à l’intelligence artificielle dans le monde éducatif. Sénatrice, elle plaide pour un accompagnement adapté à cette révolution technologique tout en veillant à préserver l’intelligence naturelle des jeunes.
Un groupe de travail pour mieux encadrer l’usage de l’IA
Au printemps 2024, Laurence Garnier a lancé un groupe de travail sénatorial consacré à la surexposition des enfants aux écrans. Son objectif : analyser comment préserver et développer l’intelligence naturelle des jeunes face à l’essor de l’IA, notamment dans l’Éducation nationale.
« À l’heure où Paris accueille un sommet international sur l’intelligence artificielle, notre mission est d’anticiper les effets de cette avancée sur les élèves et leur apprentissage, explique la sénatrice. Nos travaux s’appuient sur l’expertise du chercheur en neurosciences Michel Desmurget. »
D’ici cinq ans, l’intelligence artificielle devrait représenter 15 % de la richesse mondiale. Plus qu’un débat sur l’opportunité de son utilisation, la réflexion porte sur la manière d’accompagner cette transformation, notamment dans le domaine éducatif.
Les conclusions du groupe de travail sont attendues entre fin février et début mars, avec pour ambition de proposer un cadre législatif permettant d’intégrer l’IA de manière responsable dans les écoles.

SOURCE : LE JOURNAL DU DIMANCHE

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