Enseignante giflée à Tourcoing : enquête ouverte après des noms de profs divulgués sur internet

Une enquête a été ouverte à la suite de la publication sur le réseau X de noms d’enseignants du lycée Sévigné de Tourcoing, où une professeure avait été giflée pour une histoire de voile. Une jeune fille est accusée d’avoir giflé une enseignante qui lui demandait de retirer son voile. Dans cette affaire, une enquête a été ouverte à la suite de la publication sur le réseau X de noms de professeurs du lycée Sévigné de Tourcoing, dans le Nord, a-t-on appris, ce mercredi, auprès du ministère public de la justice.
Selon La Voix du Nord, des enseignants ont porté plainte après la publication sur internet d’une liste de noms de professeurs supposés soutenir la lycéenne, qui a été placée en garde à vue la semaine dernière et sera jugée le 11 décembre.
« Un mensonge pur et simple »
Plusieurs médias ont affirmé qu’une dizaine de professeurs du lycée Sévigné avaient soutenu la jeune fille. « La rumeur, selon laquelle des enseignants auraient pris le parti de l’élève qui a frappé l’enseignante qui lui demandait d’enlever son voile, est un mensonge pur et simple », écrit dans une tribune publiée le 14 octobre sur le site internet Émancipation, la section CGT du lycée. Cette tribune dénonce une « campagne de l’extrême droite, relayée par des grands médias propriétés de milliardaires complaisants ». Elle souligne aussi que « c’est le manque de moyens qui crée des tensions amenant à ces situations de violences », avec « cinq agressions physiques d’enseignantes » depuis un mois.
« Les personnels ont à chaque fois apporté leur plein soutien, sans réserve, aux collègues agressées », insistent les auteurs du texte. La procureure de Lille n’a pas confirmé le dépôt de plaintes d’enseignants mais seulement l’ouverture de l’enquête.
Protection fonctionnelle à 43 enseignants
Le rectorat a expliqué pour sa part avoir accordé la protection fonctionnelle à 43 enseignants du lycée Sévigné. L’institution indique avoir accordé cette protection à tous ceux qui l’ont demandée, indépendamment d’éventuels dépôts de plaintes, et précise que ces 43 personnes représentent un tiers des personnels de l’établissement.
La lycéenne est accusée d’avoir giflé, le 7 octobre, une enseignante qui lui demandait de retirer le voile qu’elle venait de revêtir avant d’avoir quitté l’établissement.

SOURCE : 20 MINUTES

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