Enseignement du breton : le modèle Diwan, en difficulté financière, a-t-il atteint ses limites ?

Le réseau associatif privé d'enseignement en breton, Diwan, qui s'appuie principalement sur le versement de "forfaits" scolaires obligatoires depuis 2021, met en lumière les communes "hors la loi".
Des localités telles que Landévennec, Landudal, Plougonven et Santec figurent sur le site de Diwan, un réseau d'écoles associatives privées sous contrat qui enseigne le breton en immersion depuis 1977. Dans un texte publié le 6 octobre, Diwan accuse ces dix-neuf communes finistériennes de ne pas respecter la législation en vigueur.
Depuis l’adoption de la loi Molac en 2021, les municipalités qui ne disposent pas d'écoles bilingues sont tenues de financer le forfait des enfants scolarisés dans des établissements offrant un enseignement en langue régionale en dehors de leur commune d’origine. « Trois ans après la mise en place de cette loi, nous nous retrouvons confrontés à un manquement généralisé », déplore le réseau.
Cette situation soulève des questions sur la viabilité du modèle Diwan, qui pourrait atteindre ses limites financières en raison de l'absence de soutien suffisant de certaines collectivités locales.

SOURCE : TELERAMA

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