S’expatrier aux États-Unis : une opportunité inespérée pour booster sa carrière

Nombreux sont ceux qui ont tenté l’aventure américaine et ont vu leur carrière prendre un tournant qu’ils n’auraient jamais imaginé en France. Développeurs, avocats, acteurs ou managers, tous témoignent d’un marché du travail dynamique où les opportunités professionnelles sont bien plus accessibles.
Une ascension rapide et des salaires attractifs
Aux États-Unis, la progression de carrière peut être fulgurante. Cécile, 37 ans, aujourd’hui directrice régionale des relations clients chez Meltwater pour les États-Unis et le Canada, a vu ses responsabilités doubler en seulement un an après son transfert de Paris à New York en janvier 2023. "Ce genre d’évolution, c’est typiquement américain. Ici, les entreprises n’hésitent pas à faire confiance et à investir dans leurs employés. En France, c’est beaucoup plus rare", explique-t-elle.
Cette rapidité d’évolution s’accompagne de salaires bien plus élevés qu’en France. Là où une base salariale tourne autour de 100 000 euros annuels en France pour un poste similaire, elle atteint 180 000 à 200 000 dollars à New York. "Les augmentations de salaire en cas de promotion sont aussi plus conséquentes, environ 20 %, contre des hausses bien plus modestes en France", ajoute-t-elle.
Un marché du travail dynamique et une culture du réseautage incontournable
En contrepartie, les expatriés doivent abandonner certains acquis français : la sécurité de l’emploi, les 35 heures, les congés payés généreux et les avantages sociaux. Mais ils découvrent aussi un marché du travail dynamique et méritocratique, avec un taux de chômage de 4,1 % en octobre 2024, bien inférieur aux 7,2 % en France (OCDE/Insee).
Elyse, 34 ans, actrice et analyste de scénarios chez Netflix, illustre parfaitement cette dynamique : "En dix ans aux États-Unis, j’ai eu des opportunités qui ne se seraient jamais présentées en France." Pour elle, la clé réside dans le networking. "Ici, dès l’université, on comprend que notre école est notre réseau professionnel. En France, cette mentalité existe surtout dans les écoles de commerce, mais beaucoup moins dans les universités publiques ou les filières artistiques."
L’âge ne freine pas la progression professionnelle
Contrairement à la France où l’âge est souvent un critère de sélection, les États-Unis privilégient le talent, l’innovation et l’audace. "À partir du moment où tu as des compétences et que tu es déterminé, ton âge n’a aucune importance", souligne Léa, 37 ans, avocate à Los Angeles.
David, 29 ans, développeur chez PlayStation au Texas, confirme : "Si tu as un bon CV et des projets concrets, tu seras reçu en entretien, peu importe ton âge. On te laisse ta chance beaucoup plus facilement qu’en France." Ce dernier, après une école d’ingénieurs à Paris et une année de master à Chicago, a constaté un écart de rémunération significatif. "Mon premier salaire était quasiment deux fois supérieur à celui de mes camarades restés en France. Aujourd’hui, je gagne 200 000 dollars par an, contre 70 000 euros en France."
Une méritocratie exigeante mais stimulante
Jules, 28 ans, a été recruté aux États-Unis pour monter une entreprise concurrente à celle où il travaillait en France. "À Paris, on me contactait toujours pour le même type de poste. Ici, je crée une entreprise de consulting en finance." Son salaire est passé de 70 000 euros en France à 115 000 dollars de fixe, auxquels s’ajoutent 20 000 dollars de primes. Mais il sait que tout repose sur ses résultats : "Mon CEO me l’a dit clairement : si ça ne marche pas, je devrais rentrer en France."
Car aux États-Unis, le système est clair : si vous apportez de la valeur à l’entreprise, elle vous le rendra, mais en cas de sous-performance, elle n’hésitera pas à prendre des décisions radicales. "Ici, tout est basé sur la performance et l’évolution dans le poste. C’est la méritocratie poussée à l’extrême", explique Cécile.
Un eldorado pour les ambitieux et les visionnaires
Les États-Unis restent un terrain de jeu idéal pour les profils ambitieux et innovants. "L’attractivité du pays repose avant tout sur les opportunités professionnelles, les perspectives d’évolution et la culture du self-made", conclut Cécile. "Ici, on peut créer une entreprise et devenir millionnaire en quelques mois."
Un rêve américain bien réel pour ceux qui osent saisir leur chance.

SOURCE : LES ECHOS

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