François Bayrou : l’égalité des chances, une priorité ancrée dans son parcours

Lors de son discours de passation de pouvoir, le nouveau Premier ministre François Bayrou a placé l’égalité des chances au cœur de son projet, affirmant que cette mission est une « obsession » pour lui. Ancien ministre de l’Éducation nationale, il a souligné le rôle central de l’école dans la construction d’un avenir plus équitable.
L’école, un pilier pour l’égalité des chances
François Bayrou, nommé Premier ministre le 13 décembre 2024, a rappelé l’importance de l’éducation comme levier pour surmonter les inégalités. Évoquant ses racines modestes, il a exprimé son attachement à la mission républicaine de l’école : « L’école n’a pas cessé d’être dans ma vie un point fixe », a-t-il déclaré. Pour lui, l’éducation est la clé pour « rendre des chances à ceux qui n’en ont pas » et pour éviter que le destin de chacun ne soit dicté par ses origines sociales ou géographiques.
Le Premier ministre a dénoncé la fracture qui persiste entre ceux qui « ont les codes » et savent comment avancer dans la vie, et ceux qui, faute de réseaux ou de moyens, se trouvent dans une situation moins favorable que par le passé. « Si vous n’avez pas cette carte, cette boussole, ces connaissances, ces réseaux, alors vous vous trouvez dans une situation bien moins ouverte qu’elle ne l’était il y a quelques décennies », a-t-il regretté. Cette vision s’inscrit dans la continuité de la promesse présidentielle de 2017 de rétablir l’égalité des chances.
Un engagement personnel et républicain
François Bayrou a rappelé que son engagement pour l’égalité des chances est nourri par son propre parcours, issu de milieux sociaux et de territoires modestes. « Notre devoir de citoyen, de républicain, c’est d’être obsédés par cette mission de rendre des chances à ceux qui n’en ont pas », a-t-il affirmé, illustrant sa volonté de s’appuyer sur l’éducation pour bâtir un projet de société plus juste.
Réactions mitigées des syndicats
Malgré cette prise de position forte, la nomination de François Bayrou n’a pas suscité un accueil unanime. Certains syndicats, comme le Snuipp-FSU, ont exprimé des réserves, rappelant notamment la controverse de 1994 lorsqu’il avait tenté, en tant que ministre de l’Éducation nationale, de réformer la loi Falloux sur le financement de l’enseignement privé, déclenchant une large mobilisation en faveur de l’école publique.
Un Premier ministre déterminé face aux défis éducatifs
Avec cette nomination, François Bayrou semble décidé à inscrire l’éducation et l’égalité des chances parmi les priorités de son mandat. Reste à voir comment cette vision sera traduite dans les politiques publiques et si elle parviendra à surmonter les réticences des acteurs du secteur éducatif.

SOURCE : VOUSNOUSILS

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