"Groupes de besoins" à l'école : Belloubet inflexible, la communauté éducative vent debout

Malgré les contestations de la communauté éducative et l'incertitude politique, la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, maintient le cap : les "groupes de besoins", anciennement "groupes de niveaux", seront mis en place dès la rentrée prochaine.
Ces groupes, censés aider les élèves en difficulté en les regroupant par niveau, suscitent de vives inquiétudes. "On sait très bien l'impact que ces groupes peuvent avoir sur le climat scolaire et sur des incompréhensions qui peuvent naître", alerte Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa. "On ne peut pas renvoyer ce sentiment de dévalorisation, de dégradation et de rejet des élèves qui sont les plus en difficulté."
Des craintes partagées par de nombreux enseignants et parents d'élèves. Sur les réseaux sociaux, des témoignages dénoncent une mesure "discriminatoire" et "inefficace", qui risque d'aggraver les inégalités entre les élèves.
D'autres pointent du doigt les problèmes d'application. "Faute de moyens humains et financiers, cette mesure ne pourra tout simplement pas être appliquée partout", prévient un enseignant.
Face à ces critiques, la ministre reste ferme. "Je crois qu'aucun gouvernement, quel qu'il soit, ne peut aller à l'encontre de différentes manières d'aider les élèves", assure-t-elle. Elle promet de "suivre cela avec beaucoup d'attention" et de "faire les ajustements nécessaires".
Mais la grogne ne faiblit pas. La communauté éducative appelle à un abandon pur et simple de la réforme. Le bras de fer entre la ministre et les opposants à la mesure ne fait que commencer.
En plus des informations fournies dans l'article, voici quelques points supplémentaires à considérer :
- Les alternatives possibles aux "groupes de besoins" pour aider les élèves en difficulté.
- L'impact de cette réforme sur la mixité sociale dans les classes.
- Le rôle des parents d'élèves dans la mise en place de cette réforme.
La question des "groupes de besoins" est loin d'être tranchée. Il est important que le débat se poursuive de manière constructive afin de trouver des solutions qui répondent aux besoins réels des élèves et des enseignants.

SOURCE : VOUSNOUSILS

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