« Il faut arrêter de nous traiter comme des moutons » : à Paris, ces parents d’élèves qui crient à l’injustice contre le logiciel Affelnet

La plateforme d’affectation des collégiens au lycée, jugée inéquitable par les familles des arrondissements considérés comme « favorisés », devrait subir des modifications mineures en 2025.
Le rectorat de Paris refuse de remettre en question les « règles » et la philosophie du logiciel Affelnet, conçu pour affecter les collégiens aux lycées. Réformé en 2021 dans le but de promouvoir la justice sociale, ce système est critiqué par de nombreux parents qui estiment qu'il ne répond pas aux besoins de leurs enfants. Bien que des ajustements soient prévus pour l'année en cours, ils seront limités et ciblés sur certaines zones géographiques. « Des territoires où le taux de satisfaction des familles n’est pas élevé » seront notamment pris en compte, selon des déclarations faites par le rectorat au Figaro.
Des ajustements minimes attendus
La sectorisation de plusieurs collèges parisiens, au nombre d'une quinzaine sur les 116 existants dans la capitale, pourrait être modifiée pour la procédure de 2025. Les établissements ne bénéficiant pas de points de bonus social, représentant environ un quart des collèges parisiens, sont particulièrement visés par ces changements. Ces collèges accueillent en majorité des élèves issus de milieux favorisés, et leur exclusion des avantages de la sectorisation contribue à une répartition inégale des élèves dans les lycées.
Cette approche, qualifiée d'homéopathique par certains, soulève des questions importantes sur la capacité à concilier mixité sociale et équité dans le système éducatif. Les parents concernés expriment leur frustration face à une situation qu'ils jugent inacceptable. « Nous ne pouvons plus accéder à ces lycées dits ‘d’excellence’ », déplorent-ils, ajoutant qu'il est inacceptable de se sentir traités comme des « moutons » dans un système qui semble favoriser certains élèves au détriment d'autres.
Une colère sourde parmi les familles
Cette réaction des parents d'élèves, principalement issus de milieux aisés, met en lumière une tension grandissante au sein du système éducatif parisien. La perception d'une injustice dans le processus d'affectation des élèves alimente un sentiment de désillusion. Pour ces familles, la mixité sociale est devenue un enjeu central, mais elles s'interrogent sur les sacrifices nécessaires pour y parvenir. Le modèle actuel d’Affelnet est perçu comme une entrave à l'accès à une éducation de qualité pour leurs enfants.
Les discussions autour de ces réformes se poursuivent, et il est impératif que le rectorat prenne en compte les préoccupations des familles tout en restant fidèle à l’objectif de justice sociale. L’équilibre entre mixité et équité demeure un défi majeur, et les décisi

SOURCE : LE FIGARO

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