Instagram, TikTok, YouTube... chez les jeunes, s'informer passe principalement par les réseaux sociaux

Selon une étude publiée fin 2023 par le CIDJ, 83 % des adolescents estiment qu'il est important d'être informé. Une information qui passe de plus en plus par les réseaux sociaux comme TikTok, Instagram, YouTube ou encore X. Ces plateformes permettent un accès rapide et simplifié à l'actualité, avec des formats courts et percutants.
Comment vous informez-vous au quotidien ?
Pierre-Marie (17 ans) et Jean-François (17 ans), en première
Pierre-Marie : Je regarde ce qu'il se passe sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et Instagram.
Jean-François : Sur Instagram, mais aussi à la télévision avec les JT régionaux comme France 3 Corse ViaStella et nationaux comme TF1. C'est presque un réflexe pour moi d'allumer la télé le soir pour les suivre. Je m'intéresse surtout à l'actualité régionale, moins à l'international.
Sur les réseaux sociaux, êtes-vous abonnés à des comptes en particulier pour les informations ?
Pierre-Marie : Oui, Hugodécrypte par exemple. J'aime bien ses vidéos rapides, intéressantes et ludiques. Elles permettent de suivre l'actualité sans y consacrer trop de temps.
Jean-François : Je suis abonné à plusieurs médias régionaux comme Corse-Matin sur Instagram. Je ne vais pas forcément sur leur page, mais leurs publications apparaissent dans mon fil et si un sujet m'intéresse, je clique pour en savoir plus.
Avez-vous déjà été piégés par une fake news ?
Oui, surtout pour les actualités sportives, comme les transferts de joueurs. Mais on s'en rend compte assez vite en lisant les commentaires. Si cent personnes disent que c'est faux, on comprend que ce n'était qu'une rumeur.
Estimez-vous qu'il faudrait un plus grand encadrement des informations qui circulent sur les réseaux sociaux ?
Pierre-Marie : Certaines personnes diffusent des rumeurs sur les réseaux, et cela peut se propager très rapidement. Il faudrait un certain contrôle pour limiter la désinformation. Mais il ne faut pas non plus restreindre la liberté d'expression, car les réseaux permettent aussi d'accéder à des informations qu'on ne voit pas ailleurs.
Comment vous informez-vous au quotidien ?
Emma (17 ans) et Elisa (18 ans), en terminale
Principalement via TikTok et Instagram. Nous regardons parfois la télévision, mais nous n'écoutons pas la radio et nous lisons rarement des journaux, car nos parents ne les achètent pas.
Si nous cherchons des informations précises, nous utilisons le web, notamment des articles du Monde. Notre professeur de sciences économiques nous incite à nous informer régulièrement. En anglais, nous devons aussi présenter des actualités toutes les deux semaines, donc nous consultons parfois la BBC.
Sur les réseaux sociaux, êtes-vous abonnées à des comptes en particulier pour les informations ?
Nous suivons Hugodécrypte, TF1, France 3 Corse ViaStella et Quotidien. Les vidéos de Hugodécrypte sont synthétiques et attractives. Elles permettent d'assimiler rapidement l'essentiel de l'information sans trop de détails. Si un sujet nous intrigue, nous faisons des recherches complémentaires.
Portez-vous attention à la provenance et la crédibilité d'une information ?
Oui. Nous faisons confiance aux comptes certifiés et aux médias reconnus. Nous regardons aussi la qualité de la mise en forme et les commentaires. Si un compte est bien présenté et suivi par beaucoup d'abonnés, on lui accorde plus de crédibilité.
Avez-vous déjà été piégées par une fake news ?
Oui, notamment sur TikTok, où il arrive que des utilisateurs annoncent la mort de célébrités pour faire le buzz. Parfois, des vidéos donnent un point de vue orienté sans préciser qu'il s'agit d'une opinion, ce qui peut induire en erreur.
Estimez-vous qu'il faudrait un plus grand encadrement des informations sur les réseaux sociaux ?
Emma : Il faudrait sans doute sanctionner davantage les comptes qui propagent des fake news. Mais les plateformes ont un intérêt financier à laisser ces contenus en ligne car ils génèrent beaucoup de vues. C'est donc à chacun de rester vigilant.
Comment vous informez-vous au quotidien ?
Hugo (13 ans) et Clara (14 ans), en quatrième
Hugo : Je ne suis pas vraiment l'actualité, cela ne m'intéresse pas. J'en entends parler par ma famille ou en classe, mais je vois cela comme une contrainte.
Clara : Je suis l'actualité qui concerne la mode. Pour le reste, je vois passer des vidéos sur TikTok concernant la guerre en Ukraine ou d'autres sujets graves, mais je ne fais pas de recherches approfondies.
Sur les réseaux sociaux, êtes-vous abonnés à des comptes en particulier pour les informations ?
Clara : Je suis des magazines de mode sur Instagram. Pour l'actualité générale, je préfère les vidéos de type "story time", où une personne explique un sujet en se filmant. Par exemple, une fille de 17 ans expliquait récemment la libération d'une otage en lien avec le conflit israélo-palestinien. Ce format me captive plus que les journaux télévisés.
Portez-vous attention à la provenance et la crédibilité d'une information ?
Hugo : Si ce sont mes parents ou mes amis qui me le disent, je leur fais confiance. Mais si plusieurs personnes ont des versions contradictoires, je suis perdu.
Clara : Dans les commentaires, certaines personnes contestent ce qui est dit. Il est difficile de savoir qui a raison.
Pensez-vous avoir déjà été piégés par une fake news ?
Clara : Peut-être, mais je ne m'en rends pas forcément compte. Je retiens surtout les vidéos qui confirment mon opinion, car elles me donnent des arguments pour en discuter.

Les réseaux sociaux offrent un accès rapide et immersif à l'actualité, avec des formats courts, visuels et interactifs. Les jeunes préfèrent ce type de contenu car il est adapté à leur mode de consommation de l'information et s'intègre facilement dans leur quotidien.
Ekole, spécialisée dans la communication pour le secteur de l'éducation, aide les établissements scolaires à optimiser leur présence sur les réseaux sociaux. L'agence conçoit des stratégies adaptées pour informer et engager les élèves, les parents et les enseignants, en mettant en avant des contenus pertinents et attractifs.

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