Intelligence artificielle : 21 établissements pilotes testent un tuteur virtuel avec Mistral

Le ministère de l’Enseignement supérieur (MESR) et l’Amue lancent une expérimentation inédite avec la start-up Mistral AI. Objectif : créer un agent conversationnel destiné à accompagner les étudiants et à faciliter le travail des enseignants et des personnels administratifs.
Un partenariat innovant pour l’enseignement supérieur
Le projet, officialisé par un communiqué le 13 juin 2025, sera conduit par Lucie Jacquet-Malo, professeure agrégée à l’université de Picardie Jules Verne. Pas moins de 21 établissements volontaires seront impliqués dans cette phase pilote. Plus de 3 000 utilisateurs pourront tester ce dispositif dès la rentrée prochaine.
Cette expérimentation vise à poser les bases d’une intelligence artificielle conçue par et pour l’enseignement supérieur, adaptée aux besoins concrets des universités.
Trois objectifs pour un même outil
L’ambition affichée est triple :
- Offrir un accompagnement personnalisé aux étudiants via un tuteur virtuel, capable de répondre à leurs questions et de les orienter dans leurs études.
- Soutenir les enseignants, notamment dans la conception des cours et le suivi pédagogique.
- Aider les services administratifs pour la rédaction de documents ou la gestion des demandes des usagers.
Le tout sera encadré par des exigences strictes en matière de sécurité informatique et de souveraineté numérique. Le ministère insiste sur ce point afin de garantir un usage sécurisé et respectueux des données personnelles.
Une extension prévue dès 2026
Si cette première phase est concluante, un appel d’offres plus large sera lancé en 2026. Le but à terme est d’étendre ce tuteur virtuel à 180 établissements partout en France.
Philippe Baptiste, président du CNRS et acteur majeur du projet, se félicite de cette avancée : « Ce partenariat ambitieux avec Mistral AI marque une étape décisive pour construire, avec et pour les universités, des outils innovants, souverains et adaptés aux besoins de la communauté universitaire. »

SOURCE : AEFINFO

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