Jean-Michel Blanquer « défie quiconque d'inventer quelque chose qui serait mieux que parcoursup »

L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a vigoureusement défendu la plateforme Parcoursup lors de la première journée des Conversations Tocqueville sur la citoyenneté, le vendredi 5 juillet. Blanquer, en poste de 2017 à 2022, a affirmé : « Parcoursup est devenu le bouc émissaire de toutes les frustrations du passage dans l’enseignement supérieur. Mais je défie quiconque d'inventer quelque chose qui serait mieux que Parcoursup. »
Lancée en 2018, Parcoursup a remplacé Admission Post-Bac (APB) sous la direction de Jean-Michel Blanquer et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur. La plateforme offre aujourd’hui plus de 25 000 formations supérieures. Depuis sa création, Parcoursup a fait l'objet de critiques, notamment sur la transparence de la sélection des candidats, souvent perçue comme automatisée. Blanquer a réagi : « En France, nous voulons tellement répondre à toutes les demandes des citoyens que même quand on élabore un système le plus rationnel possible, c’est de la faute du ministre si votre enfant n’est pas admis à Polytechnique. »
Critiques et propositions de réformes
Malgré une diminution du nombre d’élèves sans proposition d’admission (seuls 148 sur 917 000 en 2023), certains demandent toujours une réforme du système. Le Nouveau Front Populaire (NFP) souhaite abolir Parcoursup pour démocratiser l'université, tandis que le Rassemblement National (RN) propose de rendre l'algorithme plus transparent. Roger Chudeau, responsable éducation du RN, a déclaré au Figaro : « Ce sont les enseignants qui analysent les candidatures. » Le ministère de l’Enseignement supérieur a également souligné l'importance de cesser de percevoir Parcoursup comme un simple algorithme, affirmant qu’aucune alternative viable n'a été proposée.

SOURCE : LE FIGARO

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