Les lycéennes encore sous-représentées dans les spécialités scientifiques du bac

Selon une étude du ministère de l’Éducation publiée ce mardi 4 mars, les filles privilégient les sciences économiques et sociales (SES), les mathématiques et l’histoire-géographie et sciences politiques parmi leurs enseignements de spécialité en terminale.
En détail, 37 % des lycéennes ont choisi la spécialité SES, suivie des mathématiques (34 %), de l’histoire-géographie et sciences politiques (28 %), des sciences de la vie et de la terre (27 %) et de la physique-chimie (27 %). À l’inverse, les garçons plébiscitent largement les mathématiques (58 %), suivies de la physique-chimie (38 %) et des SES (32 %), selon les données de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp).
Les filles restent majoritaires dans les enseignements artistiques et en SVT (63 %), mais elles sont nettement moins présentes en sciences de l’ingénieur et en sciences numériques et informatiques (15 % dans les deux cas), ainsi qu’en éducation physique (32 %). Elles représentent également une proportion moindre en mathématiques (42 %) et en physique-chimie (47 %).
Moins d’abandon des mathématiques
L’étude souligne que la répartition des filles dans les enseignements de spécialité de terminale générale est globalement stable par rapport aux années précédentes. Cependant, une légère augmentation est observée dans les spécialités scientifiques.
Le taux d’abandon des mathématiques en terminale diminue légèrement chez les filles, passant de 32,7 % en 2023 à 31,5 % en 2024, poursuivant ainsi une tendance amorcée ces dernières années.
La réintroduction des mathématiques obligatoires en classe de première à la rentrée 2023 a marqué un tournant après leur suppression du tronc commun en 2019. Cette mesure, très critiquée, avait été accusée de creuser les inégalités sociales et de genre, de réduire le vivier de futurs scientifiques et d’affaiblir la culture mathématique des élèves.
Face à ces enjeux, la ministre de l’Éducation et ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, a fait de l’accès des filles aux filières et carrières scientifiques l’un de ses combats prioritaires.

SOURCE : Nouvelobs

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