Au lycée, les inégalités entre les spécialités s’installent dans la durée

Les disparités entre les choix de spécialités au lycée semblent de plus en plus ancrées, notamment avec une préférence marquée des garçons et des élèves issus de milieux favorisés pour les matières scientifiques.
Depuis la rentrée 2019, où les élèves de première ont pour la première fois choisi leurs spécialités, un système qui permet deux choix en terminale après en avoir abandonné une, les différences se sont accentuées malgré les intentions initiales de réduire la hiérarchie entre les filières précédentes S, ES et L. Les mathématiques sont moins souvent choisies par les filles, tandis que les familles privilégient encore largement les disciplines regroupées sous l'ancienne filière S.
Les données les plus récentes, publiées en mars 2024 par l'éducation nationale, montrent que certaines tendances se sont consolidées : près de 23 % des élèves de première optent pour la combinaison mathématiques, physique-chimie, SVT, confirmant une préférence persistante pour un ensemble similaire à l'ancienne filière S.
En 2023, parmi ceux qui ont choisi cette combinaison, 38 000 étaient issus de milieux très favorisés, contre 16 000 issus de milieux défavorisés. Cette répartition démontre une surreprésentation des élèves favorisés, constituant 39 % des élèves en terminale générale, mais représentant 47 % des étudiants ayant choisi les mathématiques ou la physique-chimie.

SOURCE : LE MONDE

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