Des lycéens globalement satisfaits, mais peu motivés par leurs apprentissages

Une grande majorité des lycéens (80 %) se déclarent satisfaits de leur filière, mais seuls 40 % trouvent leurs apprentissages intéressants, selon une enquête sur le bien-être des lycéens réalisée par Régions de France et l’Observatoire du bien-être du Cepremap, publiée le 22 janvier 2025.
L’étude met également en avant un sentiment de sécurité globalement positif au sein des établissements et sur le trajet domicile-lycée. De plus, la majorité des élèves déclarent être satisfaits de leurs relations amicales, même si 4 % d’entre eux se retrouvent en situation d’isolement total, sans aucun ami proche, ni dans leur lycée, ni à l’extérieur.
Méthodologie et représentativité de l’enquête
L’enquête, menée en mai 2024, avait pour objectif de mesurer le niveau de satisfaction et de bien-être des jeunes. Elle repose sur les réponses de 8 480 lycéens. Toutefois, les auteurs précisent que les élèves de CAP sont sous-représentés, et que l’échantillon n’a pas fait l’objet d’un redressement statistique, ce qui appelle à interpréter les résultats avec précaution.
Les lycéens professionnels plus insatisfaits de leur orientation
L’étude souligne également des disparités en matière de satisfaction quant à l’orientation. Si 80 % des lycéens estiment avoir fait le bon choix de filière, les élèves en voie professionnelle sont plus nombreux à exprimer une insatisfaction. De plus, 84 % des jeunes déclarent avoir intégré leur filière par choix, mais les élèves des filières professionnelles et technologiques sont plus nombreux à ressentir une orientation subie plutôt que choisie.
Concernant leur avenir, 70 % des lycéens pensent pouvoir poursuivre les études souhaitées. Toutefois, cette confiance est moins marquée chez les élèves de la voie professionnelle et les enfants d’ouvriers, qui se sentent moins libres dans leurs choix d’orientation post-bac.
Cette enquête met ainsi en lumière un paradoxe : des lycéens globalement satisfaits de leur environnement scolaire, mais peu engagés dans leurs apprentissages et préoccupés par leur avenir.

SOURCE : AEFINFO

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