Mon Master 2025 : le nombre de candidatures continue de progresser

Le nombre de candidats ayant confirmé au moins un vœu pour la session 2025 de Mon Master s’élève à 250 400, soit une hausse de 10,2 % par rapport à 2024. Cette progression s’explique notamment par la simplification de la procédure, indique une note du Sies en date du 17 juin 2025. Le nombre moyen de vœux par candidat est lui aussi en hausse, atteignant 10,6 candidatures contre 10 l’année précédente.
Autre fait marquant : les demandes de formations en alternance progressent davantage que celles sous statut scolaire. Si la part des étudiants inscrits en licence reste majoritaire, elle continue cependant de diminuer.
Une hausse continue des candidatures pour Mon Master
Selon une note Flash du Sies publiée le 17 juin 2025, 250 400 personnes ont confirmé au moins un vœu pour la session 2025 de Mon Master, soit 23 300 de plus que l’an passé (+10,2 %). Cette annonce accompagne le lancement de la phase complémentaire, ouverte jusqu’au 23 juin.
Dans le cadre de cette phase complémentaire, environ 3 200 formations participent, permettant aux candidats de formuler jusqu’à 20 nouveaux vœux (10 sous statut scolaire, 10 en alternance). Tous les candidats doivent impérativement classer leurs vœux par ordre de préférence. Par ailleurs, le droit à la poursuite d’études pourra être activé à partir du 18 juillet par le biais d’une saisine du recteur de région académique.
Une simplification du processus de candidature
Le nombre total de candidatures confirmées atteint 2,64 millions, en augmentation de 16,6 % par rapport à l’an dernier. En 2024, cette hausse s’expliquait par l’enrichissement de l’offre de formations disponibles. Cette année, c’est surtout la simplification de la procédure qui joue un rôle déterminant.
En effet, la confirmation manuelle de chaque candidature n’est plus requise. Dès lors que le dossier est complet (informations et pièces justificatives fournies), la candidature est automatiquement transmise à l’établissement concerné.
Une nette progression des candidatures en alternance
Le nombre moyen de candidatures déposées par personne est passé à 10,6, contre 10 en 2024. En moyenne, chaque candidat a formulé 8,6 candidatures pour des formations sous statut scolaire et 2 pour des formations en alternance.
Les demandes de formations en alternance progressent davantage que celles sous statut scolaire (+23 % contre +3 %). En 2025, 34 % des candidats ont postulé à la fois en formations classiques et en alternance, contre 31 % en 2024, selon les données du Sies.
Des profils variés parmi les candidats
La part des étudiants en 3e année de licence générale reste dominante mais diminue légèrement (54 %, -3 points). La part des candidats issus de licences professionnelles est stable (3 %), tandis que celle des inscrits en BUT et en master progresse (respectivement 8 % et 7 %, +1 point chacun).
Les étudiants en licence générale déposent le plus grand nombre de candidatures. Ceux inscrits en licence professionnelle ou en BUT privilégient davantage les formations en alternance.

Des candidatures majoritairement féminines et disciplinaires variées
Comme en 2024, les femmes représentent 61 % des candidats, avec une préférence marquée pour les formations sous statut scolaire. Les hommes, quant à eux, déposent en moyenne davantage de candidatures en alternance.
Les disciplines les plus demandées restent les sciences humaines et sociales (SHS, 32 %), AES (31 %), ainsi que les sciences fondamentales et appliquées, incluant Staps (29 %). C’est en droit et sciences politiques que les candidats formulent le plus de vœux (14,3), contre seulement 10 pour les Masters Meef.
Les candidatures en alternance sont particulièrement nombreuses en économie, gestion et AES (4,4 candidatures par candidat) ainsi qu’en sciences fondamentales et appliquées (2,8). Ces deux disciplines concentrent près de 80 % de l’offre en alternance disponible sur la plateforme Mon Master.
SOURCE : AEFINFO

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

"ChatGPT nous oblige à redéfinir notre métier" : un professeur d’histoire-géo spécialisé en intelligence artificielle

Nouveau bachelor agro : les modalités détaillées dans des projets de décrets
