Ne sous-estimons pas les réalités vécues par les enfants : une campagne nationale pour sensibiliser à la lutte contre le harcèlement à l'école !

Le harcèlement à l'école prend diverses formes, que ce soit sous la forme de violences verbales, psychologiques, ou physiques. Souvent dissimulé derrière des agressions qui s'accumulent, il génère un sentiment de honte, de persécution, et d'isolement chez les élèves ciblés. C'est un fléau touchant des centaines de milliers d'élèves chaque année, parfois avec des conséquences tragiques. Actuellement, près d'un million d'enfants vivent une situation de harcèlement à l'école en France. Malgré les efforts déployés au cours des dix dernières années, cette violence persistante peut conduire à des drames, avec une augmentation alarmante de +300% des tentatives de suicide chez les jeunes de moins de 15 ans.
La lutte contre le harcèlement à l'école représente un enjeu national. De nombreuses mesures et outils ont été mis en place pour accompagner les enfants, les adolescents, et les adultes face à ce fléau : un numéro vert (le 3018), le programme pHAre, une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, des heures de sensibilisation dans les collèges, des grilles d'évaluation, etc. Cependant, il demeure parfois difficile pour les enfants et adolescents d'être entendus, les adultes ayant tendance à minimiser la violence subie en la réduisant à des "chamailleries" ou "jeux d'enfants".

Un principe directeur s'impose : ne minimisons pas les réalités vécues par les enfants. En effet, les adultes, de manière générale, peinent à appréhender les expériences des enfants et adolescents. Un problème de perception réel existe, et il est crucial d'améliorer l'écoute et de prendre conscience du fossé entre la perception des adultes et la violence physique et psychologique que vivent au quotidien les enfants et les adolescents.
Par conséquent, adoptons un principe directeur clair : ne minimisons pas les réalités vécues par les enfants. La campagne nationale, lancée le jeudi 9 novembre et déployée à la télévision, en affichage, et en ligne, promeut ce principe pour mettre en lumière les véritables témoignages d'enfants et d'adolescents. Des mots en apparence anodins, mais qui cachent en réalité une détresse parfois absolue. Ces mots, dont la minimisation représente un danger, seront exposés et diffusés dans le cadre de cette vaste campagne de sensibilisation afin de souligner immédiatement cette divergence de perception.
SOURCE : https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement/ne-minimisons-pas-ce-que-vivent-les-enfants-une-campagne-nationale-pour-sensibiliser-la-lutte-contre-379935

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