Nicole Belloubet admet un déficit de professeurs des écoles et annonce une réforme de la formation initiale

Nicole Belloubet a admis jeudi qu'un manque de professeurs des écoles titulaires persistait pour la rentrée prochaine, particulièrement dans certaines académies telles que Versailles et Créteil. Elle a souligné que, en raison de la régionalisation des concours, le recrutement était difficile dans ces régions, nécessitant ainsi le recours à des personnels contractuels pour la prochaine rentrée. La ministre a également mentionné une réponse à long terme avec une réforme de la formation initiale des enseignants, annoncée précédemment par le président Macron.
Le FSU-SNUipp a exprimé des préoccupations similaires, indiquant un nombre préoccupant de candidats admissibles par rapport aux postes disponibles, notamment dans les académies régulièrement confrontées à des pénuries. Par exemple, le ratio de candidats éligibles par poste est inférieur à un dans des académies telles que Créteil, Versailles et la Guyane.
En réponse à cette situation, Nicole Belloubet a affirmé que la modification de la formation initiale des enseignants était une réforme très prometteuse. Les aspirants professeurs passeront désormais le concours à Bac+3 au lieu de Bac+5, et bénéficieront d'une rémunération pendant leur formation, avec une indemnisation de 900 euros la première année et 1.800 euros la deuxième année, tout en poursuivant leurs études pour obtenir un master.

Ce déficit est principalement dû à des difficultés de recrutement, en particulier dans les académies régionalisées comme Versailles et Créteil. La régionalisation des concours rend le recrutement plus difficile dans ces régions.
La réforme prévoit de réduire la durée de la formation initiale des enseignants à Bac+3 au lieu de Bac+5, tout en offrant une rémunération pendant la formation. Cela rendra le métier plus accessible et pourrait attirer plus de candidats dans les académies confrontées à des pénuries.

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