Nicole Belloubet persiste et signe : les groupes de niveau seront instaurés à la rentrée

La ministre de l'Éducation, Nicole Belloubet, a confirmé ce mardi matin sur France Info que les « groupes de besoins » seront en vigueur dès la rentrée scolaire, peu importe la composition du futur gouvernement.
Maintien des groupes de besoins
Nicole Belloubet a réaffirmé que ces groupes, conçus pour répondre aux besoins spécifiques des élèves en français et en maths, seront mis en place en sixième et en cinquième dans chaque collège. Le ministère surveille de près leur implantation : « Dans chaque établissement, dans chaque collège, en sixième et en cinquième, en français et en maths, nous avons installé des groupes de besoins », a-t-elle détaillé.
Opposition et soutien
La dissolution de l’Assemblée nationale et la nomination d’un nouveau gouvernement ne modifieront pas cette initiative. Belloubet a déclaré : « Je crois qu’aucun gouvernement, quel qu’il soit, ne peut aller à l’encontre de différentes manières d’aider les élèves. » Malgré l'opposition de la gauche, qui prévoit de supprimer cette mesure, il est peu probable que la situation change d'ici septembre. La ministre insiste sur l'importance de soutenir les élèves dans leurs domaines de difficulté, malgré les critiques de nombreux enseignants qui voient en cette mesure un « tri social ».
Mise en place progressive
L’arrêté établissant cette mesure, initiée par Gabriel Attal et critiquée par les syndicats, a été publié le 17 mars au Journal officiel. Il prévoit son application pour les classes de sixième et cinquième dès la rentrée 2024, puis pour les classes de quatrième et troisième à partir de la rentrée 2025. Cette initiative consiste à répartir les élèves en groupes de niveaux homogènes pour les cours de maths et de français, avec une réévaluation de la composition des groupes au cours de l'année.
Réactions et controverses
Rebaptisés « groupes de besoins » par Nicole Belloubet pour apaiser les critiques, ces groupes ont suscité de vives réactions de la part des syndicats d’enseignants, des partis de gauche, et de certains chercheurs, qui craignent qu'ils ne stigmatisent les élèves. L’annonce de cette mesure a déclenché des semaines de grèves, de manifestations, et d'opérations « collège mort ».

SOURCE : LIBÉRATION

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