Parcoursup : admission, liste d’attente ou refus, les premiers résultats vont tomber

Près d’un million de candidats vont connaître les premières réponses. La phase d’admission va s’étirer jusqu’à juillet.
L’angoisse monte à l’approche des premiers résultats
ÉTUDES – C’est comme si ce moment avait remplacé le bac. « Ça me stresse beaucoup », confie Gabriel, 17 ans, lycéen à Auxerre. Comme tous les élèves de terminale, il attend avec impatience ce lundi 2 juin à 19 heures, l’heure des premiers résultats sur Parcoursup. « J’attends de voir où je vais être accepté », explique-t-il, dans l’attente d’une réponse qui déterminera la suite de son parcours.
Il a formulé quatre vœux pour une licence de sciences politiques et cinq pour une licence de cinéma à Paris. Il n’a pas encore tranché entre ces deux voies très différentes. « Je ne sais pas si c’est Parcoursup qui va décider à ma place », ajoute-t-il. Pourtant, les autorités rappellent régulièrement que ce ne sont pas les algorithmes qui sélectionnent les élèves, mais bien les équipes pédagogiques des formations choisies.
Une plateforme qui traite près d’un million de vœux
Parcoursup, qui a remplacé APB en 2018, a enregistré cette année les vœux de 980 000 candidats à l’enseignement supérieur, contre 945 500 en 2023. Parmi eux, 650 000 sont des lycéens, 183 000 sont des étudiants en réorientation, et 112 000 sont des candidats non scolarisés ayant un projet de reprise d’études.
Les réponses possibles sont multiples pour chaque formation : une acceptation directe (« oui »), une acceptation conditionnelle (« oui si », pour certaines licences demandant un accompagnement pédagogique), une mise en liste d’attente ou un refus (dans les filières sélectives). Lors des premières heures, seules les consultations des réponses seront possibles. Les premières actions de réponse des candidats interviendront plus tard dans la soirée.
Une phase d’admission qui s’étend sur plusieurs semaines
La phase principale d’admission se déroulera jusqu’au 10 juillet. Durant cette période, les réponses continueront d’arriver. De nombreux candidats se retrouvent en liste d’attente, avec des évolutions parfois rapides. D’où l’importance de consulter régulièrement la plateforme. « Ce qui m’angoisse, c’est d’avoir plusieurs “oui” pour les licences de cinéma dès le 2 juin, mais rien encore pour les sciences politiques. Je devrais alors déjà faire un choix », souligne Gabriel. « Et je ne sais pas à quel point ils attendent vraiment l’excellence en sciences politiques… »
Une nouvelle étape pour accélérer les listes d’attente
Afin d’accélérer le processus cette année, les candidats ayant encore des vœux en attente devront les classer par ordre de préférence entre le 6 et le 10 juin. Cette mesure vise à faire avancer plus rapidement les listes d’attente et à permettre à un maximum de lycéens de recevoir une proposition avant les épreuves du bac, qui débuteront le 16 juin, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.
Du 11 juin au 11 septembre, une nouvelle phase permettra aux candidats de formuler d’autres vœux dans les formations disposant encore de places vacantes.
Une procédure étroitement liée au calendrier du bac
Chaque jour, jusqu’au 10 juillet, les dossiers seront mis à jour selon les mouvements des listes d’attente. Les candidats seront informés par mail et SMS, tout comme leurs parents, dès qu’une proposition leur sera faite. Ils devront y répondre dans les délais impartis.
L’ensemble du processus reste subordonné à l’obtention du baccalauréat, dont les résultats seront dévoilés le 4 juillet. Parallèlement à la procédure Parcoursup, les lycéens passeront l’épreuve de philosophie le 16 juin, les épreuves de spécialité du 17 au 19 juin, puis le Grand oral entre le 23 juin et le 2 juillet.

SOURCE : HUFFING TON POST

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

"ChatGPT nous oblige à redéfinir notre métier" : un professeur d’histoire-géo spécialisé en intelligence artificielle

Nouveau bachelor agro : les modalités détaillées dans des projets de décrets
