"Pas soutenable" : abandon de la généralisation des deux heures de sport hebdomadaires en plus au collège

Bien qu'elle ait démontré ses bienfaits lors de la phase d'essai, la mesure se concentrera désormais sur les établissements des réseaux d'éducation prioritaire, soit environ 1 000 collèges, contre les quelque 7 000 établissements sur l'ensemble du territoire. La mesure visait à être ambitieuse, notamment en cette année olympique, en soutenant la grande cause nationale de 2024 : la promotion de l'activité physique et sportive. Cependant, le dispositif « Deux heures d’activité physique et sportive en plus par semaine au collège » ne sera pas déployé à grande échelle, comme initialement prévu, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale.
Lancé en 2022, ce dispositif, qui ajoutait deux heures hebdomadaires de sport en plus des cours d’EPS, avait été testé sur le terrain. « Le bilan des deux premières années d’expérimentation dans 715 établissements volontaires a démontré la pertinence de la mesure pour les collégiens éloignés d’une pratique régulière, sa complémentarité avec l’EPS et l’offre des associations sportives scolaires », indique le ministère. « Toutefois, le dispositif est perçu comme complexe à mettre en œuvre, et sa généralisation à l’ensemble des 7 000 collèges n’apparaît pas soutenable. »
"La philosophie du dispositif ne change pas"
Le dispositif, bien qu'il ne soit pas complètement abandonné, a été « recentré », précise le ministère, « sur les seuls collèges classés en REP/REP + (réseau d’éducation prioritaire), où le taux de licence est le plus faible ». Ces réseaux concernent environ un millier d’établissements en France. « La philosophie du dispositif ne change pas : il s’agit, en complément de l’EPS, de favoriser, à travers une nouvelle offre ludo-sportive, une pratique d’activité physique régulière des collégiens et collégiennes qui ne sont inscrits ni en club ni à l’association scolaire, avec une attention particulière pour les jeunes filles et les jeunes en situation de handicap, afin de contribuer à l’amélioration de leur bien-être et de leur santé », ajoute le ministère.

SOURCE : LE PARISIEN

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